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Episode 816

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STARS HOLLOW
Le dimanche soir suivant la scène entre Rory, Nate et Stacy - Aux alentours du 9 mars.

Garée en face du restaurant de Luke, Rory est à l’intérieur de sa voiture et tient son téléphone à l’oreille.

RORY : (vraisemblablement embarrassée) Salut, c’est moi.

LORELAI : (déambulant dans l’auberge avec son téléphone à la main) Salut. Alors, tu es prête à me parler de ce qui s’est passé hier soir ? Ou alors, tu vas mettre brutalement fin à la conversation comme tu l’as fait déjà deux fois aujourd’hui ?

La scène alterne entre les rues de Stars Hollow et l’intérieur de l’auberge de la Libellule.

RORY : (faisant légèrement la moue, puis poussant un soupir) Je suis prête à en parler. (secouant la tête) Maman, je n’arrive pas à croire que j’ai fait ce que j’ai fait !

LORELAI : (s’asseyant sur une chaise, dans la salle de réception) Que s’est-il passé, chérie ?

RORY : Pour faire court, Nate m’a demandé pourquoi Trevor était parti... et je lui ai dit que Trevor pensait que je ressentais quelque chose pour lui.

LORELAI : (surprise) Oh, non.

RORY : (soupirant une nouvelle fois) Je sais. Mais il y a pire...

LORELAI : (répétant) Oh, non.

RORY : Nate n’a même pas réagi. En fait, ça l’a fait rire tellement ça paraissait ridicule... Tu dois te dire qu’après ça, j’aurais gardé mes sentiments pour moi, hein ?

LORELAI : (compatissante) Chérie... qu’est-ce que tu as fait ?

RORY : (déglutissant) J’ai dit à Nate qu’il y avait une part de vérité dans ce que Trevor avait dit. Et Maman... (secouant la tête) tu aurais du voir la tête de Nate à ce moment là. Ca l’a complètement pris au dépourvu. (ajoutant) Et pour compliquer les choses, Stacy...

LORELAI : (perdue, elle interrompt sa fille d’un geste de la main) Attend une minute ! Qui c’est, cette Stacy ?

RORY : (secouant la tête et continuant son histoire) J’en sais rien du tout, à part que Nate et Stacy semblent se fréquenter tous les deux... Ce qui m’a semblé tout à fait clair dès que je l’ai vue déambuler dans la cuisine simplement habillée d’un t-shirt qui, visiblement, appartenait à Nate.

LORELAI : (surprise) Comment est-ce que tu sais que c’était un t-shirt de Nate ? En plus, peut-être que Stacy avait besoin de porter quelque chose pour dormir.

RORY : (acquiesçant) Oh, je sais que c’était un t-shirt de Nate. En dehors du fait qu’il était un peu trop grand pour miss Sac-d’os, il y avait « Je suis un Kloot » marqué dessus.

LORELAI : (troublée) C’est quoi, un « Kloot » ?

RORY : (expliquant) C’est le nom d’un groupe dans lequel joue Nate. Ils jouent au refuge de temps en temps.

LORELAI : Chérie, ça ne prouve rien du tout. Comme je l’ai dit, elle avait probablement besoin d’un maillot pour dormir...

RORY : Maman, je sais que j’ai eu du mal à comprendre le concept des choux et des roses...

LORELAI : (acquiesçant) Oui, c’est vrai que tu as eu du mal avec celui-là. (souriant) Mais ce que tu as loupé à ce sujet... tu l’as gagné dans les autres.

RORY : ... mais je suis quasiment sûre que, quoi qu’ils soient l’un pour l’autre, Stacy et Nate ont couché ensemble cette nuit.

LORELAI : (soupirant) Bon, et alors... que s’est-il passé d’autre ?

RORY : Pas grand-chose. Je suis juste sortie de la cuisine. (ajoutant) Et laisse moi te dire que je n’ai jamais connu plus embarrassant, ni plus inconfortable, trajet en train que celui que j’ai fait ce matin

LORELAI : (souriant, avec compréhension) Oh, chérie, qu’est-ce que tu vas faire ?

RORY : Je ne sais pas. (regardant sur sa droite, en direction du restaurant) En fait, je suis devant chez Luke.

LORELAI : (sursautant) Tu es en ville ?

RORY : (expliquant) J’avais un besoin vital de bon café... Le café de Luke devrait être en haut de la liste des nourritures de consolation. Tu peux venir me rejoindre ?

LORELAI : (se levant) Bien sûr. C’était sur mon chemin, de toute façon. A tout de suite.

RORY : (ouvrant sa portière et descendant de sa voiture) A tout’.

Rory entre dans le restaurant.

 

RESTAURANT DE LUKE - Dimanche soir, au même moment.

Tandis que Rory pénètre dans le restaurant, elle remarque la nombreuse clientèle du dimanche soir, les gens préférant diner à l’extérieur plutôt que de faire eux-mêmes la cuisine. Luke aperçoit Rory alors qu’il apporte deux assiettes à une table.

LUKE : (surpris de la voir) Hé !

RORY : (souriant) Salut, Luke. (désignant une table près de la vitrine) Je me mets là.

LUKE : (acquiesçant) Je suis à toi dans une minute, Rory.

Quelqu’un entend ce nom et lève la tête. Debbie, assise à une table avec quelques personnes, regarde en direction de Rory pendant que celle-ci s’installe à sa table. Tandis que ses compagnons poursuivent leur discussion, Debbie se lève doucement de sa chaise et se dirige vers Rory.

DEBBIE : (poliment) Salut.

RORY : (levant les yeux, avec un sourire intrigué) Salut.

DEBBIE : Désolée de te déranger, mais j'ai cru entendre ton nom... Rory ? C'est ça ?

RORY : (acquiesçant) Oui, c’est moi.

DEBBIE : (souriant) La fille de Lorelai, et Luke...

RORY : (acquiesçant une nouvelle fois) En effet...

DEBBIE : (posant la main sur le haut de sa poitrine) Debbie Hogarth. Je suis juste de passage... et je loge dans la superbe auberge de Lorelai.

RORY : (faisant le rapprochement) Oh, oui ! Ma mère m’a parlé de vous. Vous viviez ici avant.

DEBBIE : Oui. Il y a longtemps. (soupirant) En fait, je voulais juste me présenter et te dire bonjour... Je vais te laisser...

Rory sourit. Le départ de Debbie est interrompu par l’arrivée de Luke.

LUKE : (apportant du café) Et voilà, Rory.

RORY : (prenant la tasse de café) Merci, Luke.

LUKE : (regardant Debbie, puis Rory) Hé, vous avez fait connaissance ?

RORY : (acquiesçant) A l’instant.

DEBBIE : (gloussant) Oui, je viens juste de m’incruster...

RORY : (secouant la tête en avalant une gorgée de café) Oh, non. Je suis contente qu’on se soit rencontrées.

LUKE : (souriant à Rory, avant de poursuivre) Alors, qu’est-ce que tu veux manger ?

RORY : Je vais attendre que Maman arrive.

LUKE : (acquiesçant) Pas de problème. (il s’éloigne et retourne à son travail)

Rory prend une profonde respiration, puis une autre gorgée de café.

DEBBIE : (remarquant) Eh bien. On dirait que tu avais vraiment besoin de ce café.

RORY : (gloussant) Tout à fait. (baissant les yeux vers son mug) Tout à fait...

DEBBIE : (inquiète) Tout va bien ?

RORY : (évitant la conversation d’un mouvement de tête) Oh oui... ça n’est pas grand-chose. (marmonnant) Juste le week-end le plus embarrassant de toute ma vie.

DEBBIE : (levant les yeux au ciel) J’ai déjà plus que ma part de ce genre de choses, tu peux me croire.

Rory sourit à cette inconnue plutôt amicale, puis continue son histoire à voix basse...

RORY : J’ai avoué mes sentiments à quelqu’un, tout ça pour découvrir qu’ils n’étaient pas réciproques.

DEBBIE : (souriant avec compassion) Aïe. (s’asseyant à la table de Rory) Ecoute moi, Rory... ça n’est ni la première, ni la dernière fois que ça t’arrivera.

RORY : (riant nerveusement) Mince alors ! Merci.

DEBBIE : Crois moi... Au bout de 38 ans, de toute une cargaison de soupirants, de trois animaux domestiques, de deux fiancés et d’une paire d’implants mammaires, je suis encore en train de chercher l’homme qui voudra de moi comme je suis... avec tous mes défauts. Et ce que je croyais être mon souvenir le plus embarrassant, au cours de ma première année de lycée, s’est reproduit au moins une bonne centaine de fois avant que je ne finisse par m’y faire.

RORY : (souriant, intriguée) J’ai presque peur de demander ce qui s’est passé.

DEBBIE : Fais moi confiance... Tu mets du temps à t’en remettre quand tu dis à un homme que tu l’aimes et que tu découvres finalement qu’il ne te considère que comme une petite sœur.

RORY : (gloussant, mais compatissante) Ouch !... Ca, c’est dur ! Que s’est-il passé ?

DEBBIE : (gloussant à son tour) Vingt et quelques années plus tard, je me dis que ce moment a été le plus embarrassant de toute ma vie. Mais j’ai grandi et j’ai suivi ma route... et ensuite, j’ai fait plus fort... en abandonnant celui qui pouvait être l’heureux élu à quelqu’un qui lui convenait probablement davantage.

RORY : (avec tristesse) Aïe ! Ca s’est passé quand ?

DEBBIE : (soupirant) Il y a quelques années. J’ai préféré ma carrière à l’élu de mon cœur... (souriant) Enfin, tu vois ce que je veux dire ? Les moments embarrassants n’arrêtent jamais. (pouffant de rire) Mais je suis certaine que ça ne t’aide pas dans ta situation.

RORY : (pouffant à son tour) Ca n’est pas très encourageant, et je suis un peu plus vieille qu’une lycéenne de première année, mais je vois où vous voulez en venir...

Les deux femmes continuent de rire et de discuter.

 

RUES DE STARS HOLLOW - Au même moment...

Lorelai se dirige vers le restaurant, mais s’arrête brusquement en apercevant Rory à travers la vitrine... en compagnie de Debbie. Elles semblent rire et discuter (avec, en arrière-plan, quelques habitants et Luke derrière son comptoir).

La scène se termine sur le visage de Lorelai.

 

MAISON DE LORELAI - Dimanche soir, environ une heure plus tard...

Lorelai est assise sur le canapé, en train de zapper devant sa télé. Entendant quelqu’un ouvrir la porte d’entrée, Lorelai tourne son regard vers celle-ci. Luke, portant quelques boites de nourriture à emporter, et Rory entrent dans la maison.

RORY : (jetant un œil vers sa mère) Salut ! On s’est loupé au restaurant.

LORELAI : Salut !

LUKE : (désignant les boîtes) J’ai rapporté les quelques tartes qui restaient, comme tu l’avais demandé au téléphone.

LORELAI : (souriant à son mari, qui se dirige vers la cuisine) Merci, chéri.

RORY : (posant son porte-document sur le sol et rejoignant Lorelai sur le canapé, puis regardant la télé) Alors, qu’est-ce qui t’est arrivé ? Je croyais qu’on devait se retrouver au restaurant...

LORELAI : Désolée, chérie. Comme je te l’ai dit au téléphone, j’étais à mi-chemin... (posant une main sur son ventre) quand je me suis sentie vraiment fatiguée. J’avais besoin de me changer et de m’asseoir sur quelque chose de confortable.

RORY : (compréhensive, elle acquiesce) OK !

Luke fait son apparition dans le salon.

LUKE : Bien. Avant que j’aille me laver... est-ce que vous voulez que je vous apporte quelque chose ?

RORY : (secouant la tête) Non.

LORELAI : Rien pour l’instant... (souriant) mais repose moi la question dans un quart d’heure.

LUKE : (soupirant, avec un léger sourire) Très bien. Dans ce cas, je monte à l’étage.

Rory et Lorelai regardent Luke gravir les escaliers.

RORY : (à Lorelai) Il a l’air fatigué.

LORELAI : (faisant la moue) On dirait, hein ?

Les filles Gilmore regardent la télé.

LORELAI : (se tournant vers Rory) : Alors, comment est-ce que tu te sens ?

RORY : (prenant une grande respiration) Plutôt bien. Mieux que tout à l’heure, je présume. (se souvenant) Oh, j’ai rencontré Debbie Hogarth au restaurant.

LORELAI : (feignant la surprise) Ah oui ?

RORY : Oui... Elle a l’air sympa.

LORELAI : En effet, elle l’est. (changeant de sujet) Alors, est-ce qu’on a fini de parler de ton week-end ?

RORY : (regardant sa mère) Je crois. En plus, je n’ai pas envie d’y repenser.

LORELAI : (acquiesçant) C’est compréhensible. (inquiète) Est-ce que ça ira pour demain ?

RORY : Pourquoi ? Qu’y a-t-il demain ?

LORELAI : Euh... on est lundi.

RORY : (se frappant le front du plat de la main) Oh mince ! C’est vrai que je travaille demain matin.

LORELAI : (taquine, elle acquiesce) En effet. (voyant la mine déconfite de Rory, elle la taquine davantage) Ooh, tu veux que je te fasse un mot d’excuse ?

RORY : (levant les yeux vers sa mère) Ca n’est pas drôle.

LORELAI : (lui donnant une tape sur l’épaule) Tout ira bien, Rory. Ca va passer...

RORY : (faisant la moue, puis soupirant) Tu crois que je peux dormir ici cette nuit ?

LORELAI : Bien sûr que tu peux.

RORY : (se forçant à se lever du canapé) OK, il est largement temps que j’aille me coucher...

LORELAI : (regardant avec compassion Rory se diriger vers la cuisine) Bonne nuit !

RORY : (se tournant et déclarant) Je vois le tableau d’ici : dès que j’aurai franchi la porte, il y aura de la musique comique... J’entends déjà Ken, « Eh regardez ! C’est la fille qui croyait avoir une chance avec DiLuca ! »

LORELAI : (souriant devant l’imagination folle de sa fille) Va te coucher !

RORY : (prenant la direction de la cuisine en gémissant) B’nne nuit !

La scène se termine sur le regard de Lorelai, qui passe de la cuisine aux escaliers.

 

‘HARTFORD COURANT’ - Lundi matin.

Rory se rend à son espace de travail. En chemin, elle observe prudemment les environs afin d’apprécier l’atmosphère ambiante.

KEN : (se dirigeant vers elle) Salut Ror’ !

RORY : (sursautant légèrement, puis se ressaisissant) Salut Kenny !

KEN : (arrivant à sa hauteur) Hé, on devrait s’asseoir et parler de la nouvelle mise en page. Cet après-midi ?

RORY : (constatant que Ken n’est au courant de rien, elle acquiesce) D’accord. (un léger sourire de soulagement apparait sur le visage de Rory).

Elle continue de déambuler entre les box et les bureaux, cherchant du regard le moindre individu qui pourrait montrer des signes prouvant qu’il est au courant de son week-end désastreux.

Alors qu’elle atteint son box, Rob et Nate se dirigent vers elle.

ROB : (passant à sa hauteur) : B’jour Rory.

RORY : (remarquant que Nate la regarde, elle baisse les yeux vers son sac) Salut Rob.

NATE : (tout aussi détaché que Rob) Bonjour Gilmore. (Rory écarquille les yeux devant le ton habituel de sa voix. Arrivé à sa hauteur, il continue) Fais moi signe quand tu auras jeté un œil sur l’agenda à propos de notre prochaine réunion. Il y a quelques trucs sur lesquels on aimerait avoir ton avis... (acquiesçant, il se retourne et continue son chemin avec Rob).

Rory retient sa respiration un instant, tandis que Nate et Rob disparaissent à l’angle d’un mur. La scène se termine sur Rory, complètement prise au dépourvu.

 

AUBERGE DE LA LIBELLULE - Lundi matin.

Arrivant à l’auberge, Lorelai franchit le hall et se dirige vers l’accueil. Posant son sac à main sur le comptoir, elle observe Michel en train de surfer sur Internet.

LORELAI : (posant une main sur sa hanche) Alors, hmm... occupé ?

MICHEL : (continuant de surfer, sans tenir compte de Lorelai) Chhhhhhhut !

LORELAI : Vous êtes au courant que c’est moi qui signe votre chèque, n’est-ce pas ?

MICHEL : (soupirant, puis se tournant vers Lorelai) J’étais juste en train de chercher des informations importantes.

LORELAI : (examinant les documents sur le comptoir) Oh oui... Et qu’est-ce que c’est que ça ?

MICHEL : (avec un sourire) C’est juste des recherches sur Debbie.

LORELAI : (sèchement) Reynolds ?

MICHEL : (levant les yeux au ciel) Non, Debbie notre invitée. (souriant) Quelle femme splendide !

LORELAI : (essayant de se montrer détachée) En effet... surtout qu’elle n’a pas un chaudron à la place de l’estomac.

MICHEL : (sourd à cette remarque, il contourne le comptoir pour partir) Vous savez... vous devriez lui demander quelques conseils en ce qui concerne la mode.

LORELAI : Merci, Michel. J’en prendrai note.

Tandis que Michel quitte les lieux, Lane apparaît dans le hall. Elle parcourt l’endroit du regard et repère Lorelai derrière le comptoir.

LANE : Te voilà !

LORELAI : (surprise, elle lève les yeux et aperçoit Lane) Salut.

LANE : (gesticulant) Alors, est-ce que tu lui as parlé ?

LORELAI : Lui ?

LANE : Oui. Luke. (la bouche de Lorelai mime un « Oh ») Je sais qu’il a refusé la première fois, mais j’espérais que tu lui en aurais reparlé.

LORELAI : Oh je l’ai fait, Lane. Mais... (secouant la tête) il a encore refusé. D’habitude, je suis plutôt douée pour le convaincre... c’est juste que... (soupirant) il est vraiment attaché à cet appartement.

LANE : (soupirant à son tour) Je sais. Je pensais juste qu’il aurait peut-être changé d’avis. C’est pour ça que je n’ai même pas cherché quoi que ce soit d’autre.

LORELAI : (lui souriant avec compassion) Je suis désolée, chérie. Il a cherché un appartement pour vous, les enfants...

LANE : Zach m’en a parlé...

LORELAI : (poussant un soupir) Peut-être qui si vous me laissiez encore une semaine...

LANE : (niant de la tête) Notre bail se termine à la fin du mois. Très bien, il faut juste que je retourne vite fait à la maison et que je commence sérieusement à rechercher un appartement.

Debbie descend les escaliers et arrive à l’accueil.

DEBBIE : (apercevant Lane et Lorelai, elle leur sourit) Salut tout le monde.

LORELAI : (levant les yeux vers elle, puis vers Lane) Oh, Debbie... Je ne sais pas si tu connais...

LANE : (acquiesçant et souriant à son tour) Salut Debbie. On s’est croisé il y a quelques jours au magasin de ma mère.

DEBBIE : Salut Lane. (regardant Lorelai) Oui, sa mère possède quelques antiquités intéressantes dans sa boutique. (gesticulant) Je l’ai trouvée grâce à tes brochures sur les achats d’antiquités, Lorelai.

LANE : (soupirant une nouvelle fois, puis tournant son regard vers Lorelai) Merci d’avoir essayé. (se retournant pour partir) Ca n’est pas très sain pour lui de rester attaché à cet appartement.

LORELAI : Au revoir, Lane.

Debbie est intriguée par la dernière phrase de Lane.

DEBBIE : (se tournant à son tour vers la sortie) Attends Lane, je vais te ramener à la maison. (se tournant vers Lorelai en lui souriant) Bonne journée.

LORELAI : (simulant un sourire) Merci.

La scène s’achève sur Lorelai prenant une profonde respiration.

 

CAFE DE LA MUSE - Lundi après-midi.

Assis à une table, Rory et Ken prennent leur déjeuner en examinant quelques maquettes de mise en page.

RORY : (la bouche à moitié remplie de nourriture, elle fait glisser une maquette à Ken) Je pense que celle-ci est la mieux.

KEN : (avalant une gorgée de sa boisson, il acquiesce) Je suis d’accord. Bien, je la transmettrai à mes gars.

RORY : (avalant sa bouchée de nourriture, puis regardant Ken avec curiosité) Avenue Q... Intéressant, non ?

KEN : (gloussant) Tout à fait.

RORY : (continuant, après une pause) Alors... tu connais bien Stacy ?

KEN : Stacy ?? Oh, tu veux parler de la Stacy de Nate ?

RORY : (s’adossant contre sa chaise pour accuser le coup) Oh, alors c’est la Stacy de Nate ?

KEN : (réfléchissant) ... Pas vraiment.

RORY : (intriguée) Ils ne sont pas ensemble ?

KEN : Nan ! Enfin, je ne crois pas. Stacy est juste venue de Floride pour lui rendre visite. Ils se sont rencontrés il y a quelques années... Ensuite, elle a déménagé à Jacksonville. Ils ont gardé le contact et sont restés bons amis. (levant les yeux) Et quand je dis « amis », je parle au sens strict du terme.

RORY : Oh. On aurait vraiment dit qu’ils étaient ensemble...

KEN : (Examinant le visage de Rory un instant, se demandant pourquoi elle posait toutes ces questions) Ils sont probablement sortis ensemble... mais...

RORY : (sentant qu’elle risquait d’en dire trop à Ken) Je... Je veux dire... C’était assez flou. Je ne savais pas trop si c’était son amie ou sa petite copine.

KEN : (mettant sa curiosité de côté) Oh... Ils sont juste sortis. (réfléchissant) De toute façon, Nate n’a pas eu de relation durable depuis Savannah.

RORY : (intriguée) Savannah ?

KEN : (acquiesçant) Ouais, Nate et Savannah se sont rencontrés à l’université de Columbia. Ils sont restés ensemble pendant trois ans...

RORY : Que s’est-il passé ?

KEN : En fait, il est passé par une phase où il ne savait plus trop ce qu’il voulait... et pendant leur troisième année, ils ont pris deux chemins complètement différents. Pourtant, tout le monde pensait qu’ils finiraient par se marier.

RORY : Vraiment ?

KEN : (secouant la tête) Autant que je me souvienne, elle n’a pourtant pas emballé plus que ça Rose et Tony.

RORY : Les parents de Nate ?

KEN : Ouais. (il mord un grand coup dans son sandwich)

RORY : Je vois.

Rory est interrompue par la sonnerie de son téléphone portable.

KEN : (se levant en secouant son thermos) Je te refais le plein ?

RORY : Non merci. (Ken quitte la table, tandis que Rory répond au téléphone) Allô ?

C’est Emily.

La scène alterne entre le restaurant et le salon de la résidence Gilmore.

EMILY : Rory ? C’est ta grand-mère.

RORY : Salut Grand-mère. Que se passe-t-il ?

EMILY : (entrant dans le vif du sujet) Est-ce que tu as parlé à Trevor ?

RORY : (s’adossant contre sa chaise) Trevor ?

EMILY : (acquiesçant) Oui, Trevor Wentworth. Le jeune homme que nous avions pour dîner la dernière fois.

RORY : (acquiesçant) Je sais qui c’est, Grand-mère.

EMILY : Dans ce cas, pourquoi est-ce que tu en parles comme si tu ne savais plus de qui il s’agit ? (Rory soupire) Eh bien ? Est-ce que toi et Trevor avez discuté ?

RORY : Euh...

EMILY : (plaintive) Apparemment, il n’a rien dit à ses parents. Maria, sa mère, n’est pas du tout au courant de ce qui arrive à son fils. (Rory grimace légèrement) Dis-moi, Rory. J’ai vraiment besoin de savoir que tu as essayé de faire sa connaissance...

RORY : (mal à l’aise) Eh bien, je ne sais pas trop comment expliquer...

EMILY : C’est de la torture ! Tu es aussi cachottière que ta mère.

RORY : Si tu veux tout savoir, Grand-mère, Trevor et moi sommes sortis ensemble samedi.

EMILY : (soulagée) Dieu merci ! Tu n’es pas totalement insensée.

RORY : Merci.

Ken revient à la table.

RORY : Est-ce que c’était tout, Grand-mère ?

EMILY : Oui. Merci, Rory.

RORY : Parfait. Bonne journée, Grand-mère.

EMILY : (repensant soudain à quelque chose) Attend une minute ! Qu’est-ce que tu veux dire par « sortir » ? Qu’est-ce que ça veux dire de toute façon ? Est-ce que vous êtes allés au restaurant ? Est-ce que c’était un rendez-vous officiel ? Pourquoi est-ce que tous les jeunes emploient ce genre d’expression ?? Elles sont tellement imprécises...

RORY : (levant les yeux au ciel, elle met fin à la conversation en détachant chacun de ses mots) Au-revoir-Grand-mère !

KEN : (secouant la tête avec un léger sourire) Ah, les grands-parents !

La scène se termine sur le visage de Rory qui tente d’esquisser un sourire en regardant son téléphone.

 

MAISON DE LORELAI - Lundi soir, dans le salon.

Luke et Lorelai sont sur le canapé et regardent la télé. Paul Anka est couché sur une chaise, à côté des escaliers. Luke est allongé sur le canapé, le bras droit étendu en travers des jambes de sa femme. Lorelai semble agacer Luke en zappant toutes les cinq secondes.

LUKE : (les yeux fixés sur la télé) Arrête ça !

LORELAI : Mais je ne trouve rien !

LUKE : Dans ce cas, éteins-la.

LORELAI : (regardant son mari, elle lui parle plus calmement) Mais dans ce cas, on n’aura plus rien à regarder.

Luke lève les yeux au ciel puis se tourne vers Lorelai en posant sa tête sur le haut du canapé.

LUKE : Tu es trop difficile.

LORELAI : (coupant le son de la télé, en souriant) D’accord. Dans ce cas, dis-moi comment s’est passé ta journée.

LUKE : C’était plutôt bien. April a appelé...

LORELAI : Ah oui ?

LUKE : Elle ne pourra pas venir avant la fin du mois de mars.

LORELAI : (déçue) Oh non ! J’étais impatiente de passer les vacances de printemps avec elle.

LUKE : Par contre, il semblerait qu’elle puisse rester pendant deux semaines (il sourit).

LORELAI : (agréablement surprise, elle sourit à son tour) Youpi ! C’est génial !

LUKE : (prenant une profonde inspiration) Jackson et TJ ont voulu m’emprunter mon matériel de pêche. Apparemment, ils vont pêcher ensemble demain.

LORELAI : (surprise) Vraiment ? Je ne savais pas qu’ils s’entendaient aussi bien.

LUKE : (levant un sourcil) Moi non plus. Ils voulaient que je me joigne à eux.

LORELAI : Oh, tu n'y vas ? Tu devrais y aller (elle reporte son attention sur la télé).

LUKE : Naan. C’est pour la journée et je n’ai pas le temps demain. En plus, ils y vont avec Debbie, alors ils seront en bonne compagnie.

LORELAI : (se retournant vers son mari) Debbie ?

LUKE : (secouant la tête et souriant) Je parie que Sookie et Liz ne voulaient pas que leurs hommes restent à la maison.

LORELAI : (tentant de sourire) Je suppose.

Une pause s’installe pendant qu’ils regardent tous deux la télé.

LORELAI : (doucement) Tu devrais y aller quand même. Tu adores la pêche.

LUKE : (souriant) Naan.

Nouvelle pause tandis que Lorelai pense visiblement à Debbie.

LORELAI : Alors elle aussi, elle pêche ?

 

‘HARTFORD COURANT’ - Mardi matin.

Rory monte lentement les escaliers. Dans la poche de son manteau, son téléphone portable se met à sonner. Rory s’arrête pour voir qui l’appelle. Ne voyant pas de qui il peut s’agir, elle décroche.

RORY : Allô ?

VOIX FEMININE : Bonjour. Est-ce que je pourrais parler à mademoiselle Rory Gilmore, s’il vous plait ?

RORY : (surprise) Oui, c’est moi.

VOIX FEMININE : Mademoiselle Gilmore. Bonjour. Je m’appelle Kathleen Nelson et je vous appelle de la part du ‘New-York Times’...

RORY : (secouant la tête, n’entendant pas très bien son interlocutrice) Je suis désolée, je ne vous entends pas...

KATHLEEN : Je vous appelle pour vous informer que nous avons étudié votre CV et nous pensons que vous possédez les qualités requises pour ce poste.

RORY : (gênée par les perturbations téléphoniques) Quel poste ?

KATHLEEN : Nous souhaiterions en parler plus longuement avec vous, si vous étiez disponible pour un entretien.

RORY : (répétant) Un entretien ?

KATHLEEN : Oui. Que pensez-vous de vendredi, à 13 h 00 ?

RORY : (ne sachant trop à quoi s’attendre, elle accepte) Ou... Oui. Vendredi, 13 h 00, ça me convient.

KATHLEEN : Nous avons un fichier avec toutes vos coordonnées, je vous enverrai un mail avec tous les détails. (Rory est tellement surprise qu’elle ne peut pas bouger d’un pouce) J’ai hâte de faire votre connaissance, Rory. Bonne journée.

La scène s’estompe sur Rory qui regarde son téléphone, ne comprenant pas le sens de cet appel.

RESTAURANT DE LUKE – Jeudi après midi

La scène démarre avec Lorelai qui est assise au comptoir en lisant un magasine et qui termine son repas. Luke est derrière le comptoir qui regarde son livre de compte.

LORELAI : (Elle lève les yeux vers lui) Tu savais que les guépards pouvait être apprivoisé ? Je veux dire, ils disent là (elle regarde son magasine) que sur les “cinq plus gros” animaux d’Afrique, les guépards sont les plus apprivoisables.

LUKE : Je ne le savais pas. (Il plaisante) Tu cherche une copine pour Paul Anka ?

LORELAI : Tu sais, en quatrième quand un de mes professeurs m’a demandé, si j’avais l’occasion d’avoir un animal de compagnie, lequel cela pourrait être, j’ai dit, “Le guépard” – et devine ce que Mme. Gumble a dit ?

LUKE : Quoi ?

LORELAI : Que les guépard ne comptent pas parce qu’ils sont sauvages, et qu’ils ne peuvent pas vivre parmi les civilisés.

LUKE : Et bien, je pense que c’est toujours vrai.

LORELAI : (Elle montre le magasine) Mais ils sont apprivoisables !

LUKE : (Essayant de la raisonner) Oui, mais tu ne peux pas prendre à l’état sauvages des animaux comme ça.

LORELAI : (elle continue) Tu sais combien j’ai été marqué lorsque Mme Gumble m’a dit ça ? Tous mes rêves d’avoir un guépard comme animal de compagnie ont volé en éclat.

LUKE : (il cache un sourire) Tu devrais dire ça à Mme. Gumble.

LORELAI : Tu sais quoi ? Je crois que c’est justement ce que je vais faire. (Elle montre l’article) Et je vais encadrer cet article et lui envoyer.

Lorsque Lorelai termine sa petite histoire sur les guépards, la porte s’ouvre et trois visages familier entre dans le restaurant. Lorelai regarde derrière elle…

JACKSON : Nous sommes de retour !

TJ : Dieu que c’était un voyage fatiguant.

LUKE : (Il regarde TJ et Jackson, puis Debbie) Comment c’était ?

DEBBIE : (Elle prend une grande respiration, puis elle met son petit sac à dos sur le comptoir et s’adresse à la fois à Luke et Lorelai) C’était probablement le pire voyage de pêche sur la glace auquel j’ai assisté (Elle rit et tapote Jackson sur l'épaule) Sans vous offenser, les gars.

JACKSON : Nous aurions dû mieux nous préparer.

TJ : (il couine) Il faisait froid.

Lorelai observe tranquillement tout le monde.

LUKE : Et bien, C’est ce qu’on appelle pêcher sur la « glace ».

DEBBIE : TJ, ici présent, ne pensait pas que c’était possible d'aller au niveau de la partie la plus profonde du lac, même si elle était couverte de glace. (TJ se gratte la tête et essaye de trouver une excuse).

TJ : Comme Jackson l’a dit, Il faisait  vraiment froid.

LUKE : (il remarque que TJ porte des cuissardes) Pourquoi tu portes ça ?

Debbie fait un petit sourire à Jackson. Lorelai est également amusée.

TJ : Elles étaient avec ton équipement de pêche.

JACKSON : (Il secoue la tête) J’ai essayé de lui expliquer qu’il n’en avait pas besoin.

TJ : Ouais, Ouais… Marrez-vous les mecs. De toute façon, Liz m’attend… Je dois renter à la maison. (Il montre Debbie du doigt) La prochaine fois on fera un vrai voyage.

DEBBIE : (Elle se remet à rire) Très bien, TJ… A plus.

JACKSON : (Il soupire) Et bien, Je dois aller me laver et aller chercher les enfants.

LORELAI : (Elle sourit) A plus, Jackson. (Luke acquiesce)

DEBBIE : Merci encore, Jackson !

LUKE : (Il regarde Debbie) Café ?

DEBBIE : Oui, s’il te plait. (Lorsque Luke part chercher le café, Debbie se tourne vers Lorelai) Qu’est-ce que tu lis ?

LORELAI : (Elle lève les yeux et ferme le magazine pour montrer la couverture à Debbie) Smithsonian.

DEBBIE : Oh, j’adore ce magasine.

Lorelai sourit et recommence à lire.

LUKE : (il pose une tasse de café devant Debbie) Qu’est ce que tu veux manger ? Ou est-ce que tu as déjà manger ?

DEBBIE : Je meurs de faim ! (Elle regarde le tableau) Je vais prendre le menu du jour… (elle ajoute) avec un supplément de frites, s’il te plaît.

Luke fait à nouveau quelques pas pour préparer sa commande.

DEBBIE : (Elle tente à nouveau d'établir une conversation avec la femme aux cheveux sombres deux tabourets plus loin) Alors… Comment est ta journée jusqu’à présent ?

LORELAI : (Elle lève les yeux à nouveau) Bien… elle se passe bien. (elle ajoute) Et tes vacances ?

DEBBIE : (Elle prends sa respiration et sourit) Formidable. C’est comme si je revivais mon enfance. (Lorelai rend une expression indicative) Tout le monde a été absolument merveilleux … et c'est exactement ce dont j'avais besoin avant de prendre mes nouvelles fonctions dans l'entreprise.

LORELAI : (Elle acquiesce subtilement et ferme le magasine) Génial. Dommage que tu dois partir bientôt.

DEBBIE : (Incline la tête sur le côté et accepte) Je sais ! Plus que quatre jours et ça y est. (elle voit le sac de Lorelai) Oh, tu t’en vas ?

LORELAI : (Elle poursuit lentement) Euh… Je dois repartir travailler.

Lorelai voit Luke revenir au comptoir, et en raison de sa «situation», se pencher sur le comptoir et lui donner un baiser est impossible, Alors, elle se fraie un chemin derrière le comptoir, pendant que Debbie regarde.

LUKE : (Pas très content que Lorelai passé derrière le comptoir, il la regarde) Hey.

LORELAI : (Avant qu'il ne puisse protester davantage, elle se met sur la pointe des pieds pour parvenir à ses lèvres) Bye bébé. (avec un agenda subtilement caché, elle l’embrasse de nouveau) On se voit ce soir.

LUKE : Oui.

Lorelai se tourne vers Debbie, et lui fait un joli sourire forcé, puis elle sort du resto.

LUKE : (il pose une assiette devant Debbie) Le menu du jour avec un supplément de frite.

DEBBIE : (elle se dresse en examinant le contenu de son assiette) Mmmm. Service rapide Butch Danes.

LUKE : (Baisse la tête) Hey, plus personne ne m’appelle comme ça.

DEBBIE : (Glousse en amenant une frite jusqu'à sa bouche) Tu te souviens comment tu as eu ce nom ?

LUKE : (Il réfléchit) Aucune idée. C’est loin tout ça.

DEBBIE : Tommy détesté … “Butch.”

LUKE : (Surpris d’avoir oublié) Oh oui.

DEBBIE : Il t’appelait toujours Danes.

LUKE : (Il acquiesce puis regarde son livre de compte) C’est vrai.

DEBBIE : (elle prend un moment pour examiner l'humeur de Luke) Tu sais… Je l’ai appelé l’autre jour.

LUKE : (Il lève les yeux) Tommy ? (Debbie acquiesce) Comment il va ?

DEBBIE : Il va bien. (elle soupire) Je lui ai dit où j’étais.

LUKE : je croyais que tu ne voulais pas que ça se sache ?

DEBBIE : Oui, mais c’est Tommy. (Elle ajoute) On a parlé de toi, tu sais.

LUKE : (Il regarde son livre de compte) Ah oui ?

DEBBIE : (elle acquiesce, puis continue prudemment) Je pense que vous devriez parlé tous les deux.

LUKE : (Il secoue la tête) Non… Ne réveillons pas les vieilles blessures.

DEBBIE : (Elle essaie d’ajouter) Mais…

LUKE : (Il secoue la tête) Je suis sûre que nous avons tous les deux bien fait de ne pas nous voir pendant vingt-trois ans.

DEBBIE : (Elle ajoute) Justement, Luke. Ca fait vingt-trois ans. C’était il y a longtemps.

LUKE : (Il s’explique) Des mots très durs ont été échangés, Debbie. Ne t’en mêle pas.

DEBBIE : Je sais, j’étais là. Tu te souviens ? (elle secoue la tête) Tommy a été idiot de dire les choses qu’il a dit. Il n’aurait pas dû insulter ton père de la façon dont il l’a fait. Mais il a été blessé par ta décision. Tu le sais.

LUKE : (Il soupire) Comme je l’ai dit, je ne veux pas réveiller les vieilles blessures.

DEBBIE : (Elle ajoute) Et comme je l’ai dit, cela fait vingt-trois ans.

Luke la regarde, puis repart à son travail.

LUKE : (Il désigne son assiette) Mange ton repas avant qu’il soit froid.

DEBBIE : (avec un air amusé mais encore difficile) Oui, monsieur ! (Luke ricane e tournant la page de son livre de compte) Mon dieu, toi et Tommy, vous me dites toujours ce qui est le mieux pour moi.

Debbie observe Luke un moment avant de continuer.

DEBBIE : Tu sais, tu es toujours aussi entêté que tu l’étais il y a vingt ans.

LUKE : (Il plaisante) Certains disent que sa ma plus grande qualité.

DEBBIE : Tommy avait raison…

LUKE : (il demande curieusement) A propos de quoi ?

DEBBIE : Ton père n’a jamais voulu que tu restes ici. C’est toi qui a pris cette décision… (elle ajoute lorsque Luke secoue la tête) même si tu détestais cet endroit.

LUKE : Je ne déteste pas cette ville.

DEBBIE : Bien sûr que non. Pas maintenant en tout cas… mais je me souviens quand toi et  Tommy aviez des discussions sans fin a propos de quitter Stars Hollows. (elle glousse) J’avais mal à l’estomac rien qu’en vous entendant parlé encore et encore à propos de cette ville stupide. Et puis te mère…

LUKE : (Il acquiesce) Ouais, elle est décédée.

DEBBIE : Je me souviens que tu avais arrêter de parler de partir. Tommy ne l’avait pas remarqué, mais moi oui.

LUKE : (Il regarde Debbie) Ouais.

DEBBIE : (Elle secoue la tête)Ton père ne s’en ai jamais remis, n’est-ce pas ? (Luke secoue al tête)

LUKE : Il se terrer dans son bureau (il désigne le second étage et sa voix se brise un peu) et je m’occuper du magasin tout seul… pendant que Liz… Dieu seul sait où était Liz…

DEBBIE : (Elle glousse) Avec Arthur “Pee Wee” Gitarrenbauer.

LUKE : (Dégoûté) Non ! ?

DEBBIE : (Elle acquiesce) Chut, ne dit pas à Liz que je t’ai raconté ça. Je crois qu’elle est embarrassée. J’avais l’habitude de la voir elle et Carrie avec le frère d’Arthur, Bradley. Tu te souviens de lui ? (Luke acquiesce). Carrie en pinçait pour Bradley.

LUKE : Cette folle de Carie en pinçait pour tous les gars de notre lycée.

DEBBIE : (elle acquiesce puis continue) Oh, je me souviens des rumeurs qui ont commencé à propos de vous deux.

Leur petit rire s’estompe lorsqu’ils commencent tous les deux à réfléchir.

DEBBIE : (elle continue) Ton père voulais que tu prennes cette bourse d’athlétisme, Luke.

LUKE : (Il la rejette) Ce n’est plus le problème maintenant, c’était il y a vingt-trois ans.

DEBBIE : (Avant de prendre une bouché de son sandwich, elle acquiesce) C’est sûr.

La porte s’ouvre de nouveau, et Zach apparaît avec un tablier plié dans la main.

ZACH : (Joyeusement) Salut, Luke ! Me voilà pour le second roulement ! (Il regarde la femme au comptoir) Quoi de neuf Debbie…

DEBBIE : Bonjour Zach.

La scène se termine avec Luke qui regarde Zach, mais son esprit semble être bien loin.

AUBERGE DE LA LIBELLULE – CUISINE – Quelques minutes plus tard

Lorelai entre dans la cuisine avec beaucoup de jugeote. Elle va directement à la cafetière pour se servir un peu de café.

SOOKIE : (elle la voit, et se précipite a ses côté pour attraper la tasse) Euh non !

LORELAI : (elle extrait un gros soupir) Pourquoi ? !

SOOKIE : Parce que Luke me tueras si tu boit du café maintenant. En plus, tu ne devrais pas en boire. (Sookie boit une petite gorgée de la tasse de Lorelai et repart à son travail. Qu’est ce qui va pas ?

LORELAI : (elle soupire et s’appuie contre le plan de travail) Rien.

SOOKIE : Bien… maintenant dis moi, qu’est ce qui va pas ?

LORELAI : (elle regarde autour pour s’assurer que personne ne les entend) Je déteste  Debbie.

SOOKIE : (Confuse) Debbie comme “notre” Debbie ?

LORELAI : (Ennuyé) Depuis quand elle est “notre” Debbie ?

SOOKIE : (elle glousse) Pourquoi tu la déteste ?

LORELAI : (Elle croise les bras sur sa poitrine) C’est comme ça.

SOOKIE : (elle glousse un peu) Oh! C’est parce que tu es enceinte !

LORELAI : Quoi ? Non.

SOOKIE : Souviens toi quand je détester Norman Mailer quand j’étais enceinte de Martha ? (elle fait la moue) Et maintenant qu’il est mort je me sens coupable de l’avoir détester.

LORELAI : Je ne me sentirais pas coupable de la détester. (elle secoue la tête) Je veux dire, le culot ! elle a le culot d’aller pêcher avec Jackson et TJ… qui fait ça ? Ce sont des hommes mariés…

SOOKIE : (Elle regarde bizarrement Lorelai) Qu’est ce qui a de mal à aller pêcher ?

LORELAI : Ca ne t’ennuie pas ?

SOOKIE : En fait… non, ça ne m’ennuie pas. (elle s’explique) c’est moi qui leur ai proposé.

LORELAI : (Confuse) Quoi ?

SOOKIE : Oui. Liz, TJ, Debbie, Jackson et moi, on s’est tous rencontré chez Doose hier. Et le sujet de la“pêche sur la glace” est arrivé… et Debbie a dit qu’elle n’avait pas pêché depuis longtemps. Alors Liz et moi avons proposer aux garçons d’aller pêcher avec elle.

LORELAI : (Un peu ennuyé, elle détourne le regard) Je n’arrive pas à croire que tu sois de son côté.

SOOKIE : (Confuse) Quel côté je dois prendre ? (elle ajoute) Je ne savais pas que j’étais censé choisir en camp.

LORELAI : Et bien si !

SOOKIE : Je n’ai pas compris le message !

Elles prennent une grande respiration.

SOOKIE : (elle continue calmement) Lorelai… est-ce que Debbie a dit ou fait quelque chose pour que tu la détestes ?

LORELAI : (elle soupire) Non. Pas vraiment. (Elle s’explique) C’est juste que toute la ville est fasciné par elle.

SOOKIE : (elle acquiesce puis comprend) Ah, donc tu es en train de dire que… tu es jalouse.

LORELAI : Quoi ? Non. Je ne suis pas jalouse.

SOOKIE : (Amusée, elle continue) Tu as juste dit que tu la déteste parce que toute la ville est fasciné par elle.

Lorelai choisit de ne pas répondre parce que cette discussion est de plus en plus ridicule.

SOOKIE : Tu ne te rend pas compte que tu es stupide, Lorelai ?

LORELAI : (elle fronce un peu les sourcils) Je sais. C’est juste que, il y a quelque chose… avec elle et Luke.

SOOKIE : (Concernée) Qu’est ce que tu veux dire ?

LORELAI : elle semble tout savoir sur Luke… depuis qu’ils sont gamins.

SOOKIE : C’était avant que j’arrive, mais j’ai entendu dire que Luke et le frère de  Debbie étaient très proche. Alors…

LORELAI : (Elle rejette) Oui, oui. Mais je déteste ce qu’elle a de plus que moi.

SOOKIE : (Eclate de rire) Ecoute, tu sais que tu es ma meilleure amie et que je ferais n’importe quoi pour toi… mais c’est ridicule, chérie.

LORELAI : (elle soupire, et regarde ses mains) Je sais.

La scène se termine.

HARTFORD COURANT – Mardi après midi

La scène démarre sur Rory qui pianote sur son ordinateur. Quelques secondes plus tard, elle est distraite par l’appel qu’elle a reçu un peu plus tôt ce matin-là. Dans l’impossibilité de se confier à quelqu’un, elle essaie de détourner toute son attention sur son travail – mais elle n’y arrive pas.

RORY : (elle arrête de pianoter, elle prend sa respiration, et se parle à elle-même) Concentre-toi, Gilmore. Concentre-toi.

Elle sursaute lorsque Nate vient vers elle avec un dossier.

RORY : Oh, salut. (elle le regarde en se demandant si c’est le moment où il va lui parler… vraiment lui parler).

NATE : (il lui tend le dossier) Voilà le tableau des flux de travail dont nous avons parlé la semaine dernière. Rob voudrait connaître tes impressions à ce sujet.

RORY : (Elle regarde le dossier dans ses mains, puis lève les yeux sur Nate) Oh… ok, Merci.

NATE : (il sourit) Génial. (Il se retourne pour partir)

RORY : (Avec un profond soupir, elle pose le dossier sur son bureau et chuchote) Génial.

Rory regarde l’écran de son ordinateur un moment, mais incapable de se concentrer, elle prend le téléphone et compose un numéro familier.

RORY : (Lorsqu’elle met le téléphone à son oreille) Allez, Maman. Réponds…

Elle tombe sur la messagerie…

RORY : Rrrrr !

Elle raccroche le téléphone et regarde autour d’elle. Dans un mouvement rapide, elle se lève de son siège et elle se dirige vers le couloir. La caméra la suit dans le bureau de Ken.

RORY : (En s’appuyant sur le cadre de la porte) Salut, est-ce que je peux te parler une minute ?

KEN : (Lève les yeux de son travail) Bien sûr. (Il lui fait signe d’entrer)

RORY : (Elle fait un pas et ferme la porte derrière elle) Je pensais que je pourrais le garder pour moi… mais je dois en parler à quelqu’un…

KEN : (Curieusement) Oh ? Qu’est-ce qu’il y a, Rory ?

RORY : (elle s’assoit en face du bureau de ken) J’ai eu un appel ce matin… du New York Times.

KEN : Vraiment ?

RORY : Premièrement, je veux m’assurer que cela restera entre nous deux.

KEN : Croix de bois.

RORY : (elle s’explique) Ils m’ont appelé pour un entretien… ce vendredi.

KEN : (il répète) ce vendredi ?

RORY : (elle acquiesce) Oui, j’ai demandé à Rob mon après-midi. Il est d’accord.

KEN : Tu ne lui a pas dit pourquoi ?

RORY : Non.

KEN : (Un peu confus) Pourquoi tu n’as pas l’air réjouit ?

RORY : (elle secoue la tête) Je ne sais pas comment je dois le prendre, en fait. Je suis un peu perdu quant au pourquoi de cet entretien. Je ne leur ai rien demandé depuis le stage…

KEN : Ils gardent les CV pendant un an…

RORY : Oui, mais pas quand il s’agit d’une demande de stage.

KEN : (Il met un stylo à son oreille) Est-ce que c’est important pour toi de savoir pourquoi ils t’appellent ? Rory, c’est ce que tu voulais, pas vrai ?

RORY : (confuse, elle acquiesce) Oui, C’ était ce que je voulais.

KEN : Cela ne t’intéresse plus ?

RORY : Je ne sais pas. (elle soupire) Beaucoup de chose ont changé depuis ma remise des diplômes… et… et je ne sais plus ce que je veux. (elle se rattrape) Non, je sais ce que je veux… mais je ne sais pas pourquoi je ne sais pas ce que je voulais dans ma vie. (elle fait une moue de confusion) Tu vois ?

KEN : (il lève les yeux) Et bien… il n’y a pas de mal à avoir un entretien avec le Times…

RORY : (elle acquiesce) Tu as raison… il n’y a pas de mal à ça.

La scène se termine avec Rory un peu confuse.

SUPERMARCHE DOOSE – Mercredi après midi

Il semble que Lorelai vient de commencer ses emplettes (avec un panier vide dans les mains), quand Lane se précipite dans le supermarché et la cherche.

LANE : (Elle l’interpelle) Lorelai !

LORELAI : (Elle la regarde curieusement s’approcher) Salut Lane. Quoi de neuf ?

LANE : (elle halète entre les mots) J’espérais te voir aujourd’hui…

LORELAI : (elle voit sa paire de lunette dans ses mains) Me voir ?

LANE : Je t’ai vu chez ma mère…

LORELAI : (elle lève les yeux) Je vois que rien ne change.

LANE : (elle prend une profonde respiration et sourit) Je voulais juste te dire merci, merci, merci !

LORELAI : (amusée et curieuse en même temps, elle répond) De rien, trois fois. Mais pourquoi tu me remercies ?

LANE : (elle continue vivement) Merci beaucoup pour avoir parlé à Luke. Zach et moi sommes aux anges. Je n’arrive pas à croire que tu lu aies demandé de nous louer l’appartement. Zach vient juste de me le dire il y a quelques heures…

LORELAI : (Toujours curieuse, elle sourit prudemment) Je suis contente que Luke soit d’accord… euh…mais je ne pense pas que ce soit grâce à moi…

LANE : Bien sûr que si… tu lui en a encore parlé hier après que nous ayons discuter à l’auberge. (elle sourit de nouveau) Tu ne peux pas savoir ce que ça signifie pour moi !

LORELAI : (elle se souvient de leur conversation… et se souvient aussi de quelqu’un d’autre) Oh… Lane, tu n’en a pas parlé à Debbie de l’appartement, n’est ce pas ?

LANE : (elle répond inconsciemment) Si, nous en avons un peu parlé. (l’expression de Lorelai change, et Lane soupire) Peu importe, je voulais juste te dire que c’est très rock’n roll !

LORELAI : (elle a un sourire agréable) Je suis contente que Luke ait changé d’avis.

LANE : On se voit plus tard ? (Lorelai acquiesce)

La scène se termine sur le visage de Lorelai.

REFUGE BROAD STREET – Mercredi soir

La scène démarre avec Rory et quelques autres volontaires qui servent de la nourriture aux invités.

RORY : (elle tend un bol de soupe à l’un des invités) Voilà, Bernie.

BERNIE : (Un vieux monsieur) Merci, Melle Gilmore.

RORY : (Lorsqu’elle sert l’invité suivant, elle repère Nate entrer dans le refuge en portant une petite boîte. Rory se tourne vers le côté et demande à un collègue volontaire) Qu’est-ce qu’il fait ici ce soir ?

COLLEGUE VOLONTAIRE : (Il voit qui elle veut dire) Nate ? Je ne sais pas… il vient à l’improviste des fois.

RORY : (elle marmonne) Son nom n’était pas inscrit sur le tableau.

Nate se dirige vers la longue table de service.

NATE : Salut les gars.

Tout le monde le salue.

NATE : (Il se dirige vers Rory et lui sourit quand il passe devant elle) Salut Gilmore.

RORY : (elle acquiesce provisoirement) Salut.

Il est clair qu’elle est contrarié de sa réaction “normale” dans les situations  comme celle dont  Rory a traverser samedi soir dernier.

RORY : (Soudain elle pose la louche et regarde une de ses collègues volontaires lorsqu’elle enlève son tablier) Sally, tu peux me remplacer à la soupe quelques minutes s’il te plaît ? (La volontaire acquiesce)

Rory marche vite pour rattraper Nate. Lorsqu’il pose la boite sur la table, Rory s’approche de lui.

RORY : Nate ?

NATE : (Avec un stylo, il ouvre la boîte) Ouais ?

RORY : On peut parler ?

NATE : (il regarde Rory – en sachant où elle voulait en venir) Maintenant ?

RORY : Oui.

Ils regardent tous les deux par la porte de son bureau (au refuge) et voient quelqu’un dedans – au téléphone.

RORY : (elle fait des gestes) Dehors ?

Nate acquiesce et adhère.

REFUGE BROAD STREET– Au même moment…

Nate et Rory sortent du refuge et se retrouvent devant l'entrée.

NATE : (il se retourne vers elle) Quoi de neuf ?

RORY : (De toute évidence en colère) “Quoi de neuf ?” Allez.

NATE : (Sagement) Qu’est ce qu’il y a, Rory ? De quoi tu voulais parler ?

RORY : Tu as apparemment oublié ce qu'il s’est passé samedi dernier.

NATE : (Il croise les bras) Et sur quoi tu te bases pour dire ça ?

RORY : (Elle fait des gestes vers lui) Sur ça… sur la manière dont tu te comportes ces derniers temps. Comme s’il ne s’était rien passé.

NATE : (il soupire et continue calmement) Et comment tu voudrais que je me comporte ?

RORY : (Frustrée) Je sais pas.

Quelques secondes de silence passent, et Nate regarde Rory.

NATE : Je suis désolé que ça t’ennuie, mais…

RORY : (elle le coupe) Je sais que ce que je ressens… (elle secoue la tête) ressentais… n’est pas réciproque. Alors c’est bon… mais tu es revenu travaillé comme si rien ne s’était passé.

NATE : (Il s’explique) Je ne dit pas ça comme une insulte ou quelque chose dans le genre, Rory, mais il ne s’est “rien” passé. (elle le regarde puis il continue) Je ne savais pas comment me comporter. J’y ai réfléchi dimanche et j’ai décidé que la meilleur façon de régler le problème c’était d’oublier tout ça. J’ai pensé que c’était la seule solution pour te rendre les choses plus faciles. (Il ajoute) J’aime travailler avec toi, Rory. Et je ne veux pas que ça s’arrête.

RORY : (Impossible de dire autre chose, elle baisse les yeux) Je vois.

NATE : (Il réalise que ce n’est pas assez) Qu’est ce que tu voulais que je dise d’autre ?

RORY : (elle secoue la tête) Rien.

NATE : (Il regarde à travers la porte du refuge) Nous avons du travail, Gilmore.

RORY : (Elle prend sa respiration et remet son tablier) C’est vrai.

NATE : (Il baisse son visage pour la regarder) Est-ce qu’on peut oublié ça s’il te plaît ?

RORY : (acquiesce subtilement) Oui.

Nate acquiesce, puis se retourne et repart à l’intérieur..

La scène se termine sur le visage de Rory.

MAISON DE LORELAI – Mercredi soir

Luke arrive après une longue journée de travail pour trouver Lorelai qui l’attend dans la cuisine. La camera le suit jusqu’à la cuisine et nous voyons Lorelai appuyée contre le plan de travail avec les bras croisés.

LUKE : Salut. (Il se penche pour lui faire un bisous sur le front)

LORELAI : (Pas tout à fait accueillante) Salut. (Luke ne remarque rien)

LUKE : (il ouvre le réfrigérateur et met quelques boîtes à l’intérieur) Alors, est-ce que tu as dîner ?

LORELAI : A l’auberge.

LUKE : (Il la regarde à côte de la porte) Qu’est ce que tu veux dire ? J’ai fait des lasagnes…

LORELAI : Je n’avais pas envie de lasagne ce soir.

LUKE : (il s’appuie contre le réfrigérateur en s’apercevant de son humeur) Qu’est ce qui va pas ?

LORELAI : J’ai parlé avec Lane aujourd’hui.

LUKE : (Il sourit) Ah oui, Est-ce qu’elle était encore en train de sauter de joie ?

LORELAI : (Elle l’ignore) Elle m’a dit que tu avais accepté de lui louer l’appartement.

LUKE : Ouais, j’ai cédé comme je fais toujours… (il sourit) La manière que tu utilises toujours…

LORELAI : Ou est-ce que c’est la manière de Debbie ?

LUKE : (Confus, il fronce les sourcils) Quoi ?

LORELAI : Debbie t’en a parlé, n’est ce pas ?

LUKE : Me parler de quoi ?

LORELAI : De laisser ton appartement. Elle est évidemment la raison pour laquelle tu as accepté de laisser l’appartement à Lane et Zach.

LUKE : (Complètement surpris) Mais de quoi tu parles ?

LORELAI : (Elle s’appuie sur le plan de travail à l’extrémité de la cuisine, et fait face à Luke en se penchant sur la table) Je parle de Debbie Hogarth !

LUKE : Qu’est ce qu’elle à voir avec ça ?

LORELAI : De toute évidence, elle t’a parlé de l’appartement !

LUKE : (Ennuyé) Non !

LORELAI : Tu ne voulais pas laisser l’appartement à Lane et Zach quand je t’en ai parlé.

LUKE : (acquiesce) Et j’ai change d’avis.

LORELAI : (elle continue) Elle a évidemment une emprise sur toi. (elle fait des gestes) Elle a une emprise sur toute la ville !

LUKE : (Confus) Qu’est ce que tu as ?

LORELAI : Tu ne savais pas qu’elle ressentait quelque chose pour toi au lycée ?

LUKE : (il réfléchit, et commence à se souvenir) C’est ce que tu penses ? C’était il y a vingt -trois ans.

LORELAI : Et bien, je pense qu’elle ressent toujours quelque chose pour toi.

LUKE : (il rejette) Lorelai, ne sois pas ridicule.

LORELAI : Elle ressent définitivement quelque chose pour toi, Luke. Je sens ces choses là… Je sais ce que les femmes pensent…

LUKE : (il lève la voix et continue avec un air sarcastique) Vraiment ? Et bien alors, ça doit être vrai !

LORELAI : (elle soupire) Je dis juste…

LUKE : (il la coupe) C’est quoi le problème ? (sa voix se brise un peu puis il continue) Est-ce que t’es énervé parce que j’ai fait des lasagnes alors que tu as mangé à l’auberge ? (Lorelai l’observe lorsqu’il continue avec un ton qu’elle n’avait pas entendu depuis longtemps). C’est parce que j’ai caché le café ? Ou est-ce que j’ai oublié de prendre les différents nuancier de la couleur  “orange” ? Qu’est ce que j’ai fait ? (il continue) Quoi ? (il regarde brièvement le hall d’entrée – puis Lorelai) Est-ce que j’ai oublié ton nettoyage à sec ? Qu’est ce qu’il y a, Lorelai ? !

LORELAI : (elle s’exclame doucement) Luke… je suis désolée…

LUKE : (Il reprend sa respiration pour calmer ses nerfs, puis il se dirige vers l’entrée) Je dois y aller.

LORELAI : (confuse de sa soudaine réaction, elle le regarde et le suit dans l’entrée) Où est-ce que tu vas ?

LUKE : (il dirige son regard loin d’elle) Je rentrerai tard, ne m’attends pas.

LORELAI : (Elle le regarde prendre sa veste verte) Luke, où est-ce que tu vas ?

LUKE : (il évite les yeux de Lorelai) Je dois vider l’appartement.

LORELAI : (Elle l’appelle) Luke !

Sans un mot, Luke sort de la maison.

LORELAI : (Elle le regarde partir) Luke.

La caméra montre Lorelai qui retient ses larmes, admettant qu’elle a eu tord.

MAISON DE LORELAI — Jeudi matin

La scène démarre avec Lorelai (en pyjama) qui descend les escaliers en cherchant Luke. La caméra la suit dans le coin.

LORELAI : Luke ?

Lorsqu’elle arrive dans la cuisine, elle réalise que Luke n’est pas là. Toutefois, elle aperçoit un morceau de papier avec son écriture. Lorelai se dirige vers la table et attrape le papier. Lorsqu’elle le lit, la caméra fait un zoom pour que les téléspectateurs le voit.

LUKE : Je t’ai fait des pancakes. (Lorelai voit son petit déjeuner sur la cuisinière) Je ne voulais pas te réveiller. On parlera ce soir ?

Lorelai plie la feuille de papier et soupire.

RESTO DE LUKE – Quelques minutes plus tard

La scène démarre avec Lorelai (en tenue très décontractée) qui entre dans le resto et voit Luke derrière le comptoir. Luke la regarde également. Discrètement, les clients ne remarquent rien qui sorte de l’ordinaire, Lorelai passe derrière le comptoir et se dirige vers lui. Luke est curieux de savoir ce qui va se passer.

LORELAI : (Doucement, elle demande avec un expression sympathique) On peut parler ? (Luke acquiesce)

Lorelai prend sa main et le guide à l’arrière du resto.

La scène montre Luke et Lorelai se diriger vers la remise.

RESTO DE LUKE — REMISE — Au même moment

Lorelai qui tient la main de Luke, entre en premier dans la remise et ferme la porte derrière eux.

LUKE : (il secoue la tête subtilement et dit d’une manière calme) Je ne veux pas me battre, Lorelai.

LORELAI : (Avec une expression sympathique elle serre la main de Luke et regarde son visage) Je sais. Mais je tiens à rétablir les choses. Je suis désolé pour hier soir.

LUKE : (il soupire) Je suis désolé moi aussi, mais nous devons en parler.

LORELAI : (elle acquiesce) Oui, je suis d’accord… nous devons en parler. Mais laisse-moi d’abord dire que j’ai été idiote… complètement… idiote. (elle secoue la tête) Je ne sais pas ce qui m’a pris.

Luke regarde subtilement son ventre. Puis il pose une main dessus et propose…

LUKE : Je crois que ça avoir avec ça.

LORELAI : (elle regarde son ventre, et acquiesce) En partie… oui. Mais ce que j’ai dit est inexcusable. Je ne sais pas ce qui m’a pris, Luke. Debbie a l’air d’une gentille personne… (elle secoue la tête) Je pense que j’étais un peu jalouse.

LUKE : (Curieux) Jalouse de quoi ?

LORELAI : (Lorsqu’elle lâche sa main, elle plisse les yeux, puis reprend sa respiration) Elle te connaît par cœur, ainsi que toute la ville. Elle sait des choses que je n’ai jamais su. A propos de ton père, ta mère, (elle ajoute) ton meilleur ami…

LUKE : (elle secoue la tête) Tommy n’était pas mon meilleur ami…

LORELAI : (elle s’explique) Toutes les histoires qui sont ressorties lors de l’arrivée de Debbie semblent prouver que toi et Tommy étiez très proches.

LUKE : (Il admet en acquiesçant) Ok,  peut-être que nous étions bons amis.

LORELAI : Pourquoi tu ne m’as jamais rien dit sur lui ? Ou parler de lui tout simplement ?

LUKE : (il regarde ses mains) Nous nous sommes quittés en très mauvais termes… à l’époque, nous nous sommes battus lorsque Debbie n’était pas là.

LORELAI : (elle incline la tête et le regarde) Je suis désolée.

LUKE : Ca m’était sorti de la tête, Lorelai. (il secoue la tête) Honnêtement je ne voulais plus rien à voir avec lui après cette bagarre. Et depuis ça n’a jamais refait surface…

LORELAI : (elle acquiesce) Debbie est arrivée.

LUKE : (il acquiesce également) Ouais. (Lorelai soupire, et Luke la regarde) Je n’ai pas décidé de quitter l’appartement à cause d’elle… (Lorelai le regarde curieusement). Elle a précisé qu’elle se souvenait de mon père depuis toutes ces années, et ça m’a fait réfléchir, tu vois ? (Pause) Tout ce que je peux dire, c’est que tu avais raison depuis longtemps… sur la façon dont je m’accroche à toutes ces choses. Je suppose que c’était pour garder mon père en vie. (il avale un peux pour retrouver sa voix— puis il regarde ses mains à nouveau). J’ai lâché le bateau, mais ce n’était pas fini. (Lorelai reste attentive) Je sais que Lane et Zach ont besoin d’un appartement, mais tout ce que je pensais c’est qu’il était à mon père. (Il s’explique) Après le décès de ma mère, papa voulait garder toutes ces choses pour essayer d’y faire face… (il fait une pause et regarde Lorelai)…

LORELAI : (elle sourit) Est-ce que t’es en train de faire la même chose ?

LUKE : (il acquiesce subtilement) Oui. Et je sais que ça fait longtemps maintenant et que je dois aller de l’avant…

LORELAI : Mais parfois ça prend des années pour se remettre de choses comme ça. Et parfois… il faut une visite du passé… (référant à Debbie).

LUKE : (il demande sérieusement) Est-ce que tu veux que j’arrête de lui parler ?

LORELAI : Non, bien sûr que non ! Luke… Je suis désolée que tu aies cru que je te demandais ça.

LUKE : (il sourit à sa femme) Je suis désolé d’être parti hier soir. (il ajoute) Mais je devais vraiment vider l’appartement.

LORELAI : (elle sourit également) Je sais. J'ai vu une demi douzaine de cartons sous le porche ce matin. Est-ce que ça va ?

Avec un petit sourire, il se penche et l’embrasse sur les lèvres — Lorelai met ses mains sur son torse.

APPARTEMENT DE RORY — Jeudi après midi — Pause déjeuner

La scène démarre avec Rory qui entre dans son appartement avec la moitié d’un sandwich dans une main et un dossier dans l’autre. Lorsqu’elle ferme la porte derrière elle, son portable se met à sonner et Rory lutte pour le trouver au fond de son sac.

RORY : (A son téléphone) Attend !

Son téléphone continue de sonner lorsqu’elle vide son sac sur la petite table. Elle arrive à le trouve parmi plein de petites affaires…

RORY : (Elle fait aussitôt basculer son téléphone) Allô ?

C’est Lorelai.

LORELAI : Mon Dieu, j’étais sur le point de raccrocher.

La scène se passe entre L’APPARTEMENT DE RORY et LA MAISON DE LORELAI - CUISINE

RORY : (Elle s’assoit sur une chaise et trie le contenu de son sac à main) Désolée ! Quoi de neuf ?

LORELAI : “Quoi de neuf ?” Qu’est ce que tu veux dire par, “Quoi de neuf ?” Nous n’avons pas parlé depuis longtemps, ma fille.

RORY : (elle soupire en réalisant) Tu as raison c’est vrai. Bien que, J’allais t’appeler ce soir.

LORELAI : (Elle s’appuie sur le plan de travail) Ah oui ?

RORY : (Elle se concentre sur l’appel téléphonique) Oui. J’ai quelque chose à te dire.

LORELAI : (Curieuse) Quoi ? Quoi ?

RORY : Bon, et garde à l’esprit que ça ne veut encore rien dire pour le moment…

LORELAI : (Elle se retient) Ok…

RORY : Le New York Times m’a appelé pour un entretien.

LORELAI : (elle halète) Oh mon dieu ! Sérieusement ? Je savais qu’il le ferait ! (elle réfléchit) Mais je ne savais pas que tu resterais encore là ?

RORY : C’est ça le truc… Je ne sais pas comment ni pourquoi. Je pense que ça pourrait être à cause de mon CV ou autre chose.

LORELAI : Alors quand c’est, cet entretien ?

RORY : Demain.

LORELAI : (Elle halète à nouveaux) Demain ? ! Pourquoi tu as attendu pour me le dire ?

RORY : (Elle couine un peu, puis s’explique) Et bien, Je ne voulais pas tirer des conclusions. C’était un peu flou… et… (elle s’arrête)

LORELAI : Et ?

RORY : Je ne suis pas sûre que ce soit ce que je veux. Non pas que je suis sûre d’obtenir le poste… Mais cet appel vient de me faire ré-évaluer ce que je veux vraiment. Je sens que je me bats un peu avec ça.

LORELAI : (elle acquiesce, en comprenant ce que sa fille veut dire) Je pense que c’est naturel, ma chérie.

RORY : Ouais ?

LORELAI : Bien sur. Après tout ce que tu as vécu , c’est complètement naturel pour toi de ré-évaluer tes objectifs

RORY : Hmm. Mais je vais à l’entretien.

LORELAI : (elle acquiesce) Bien sur. Tu dois y aller. (elle sourit) Et je suis sure que tu vas leur en mettre plein la vue.

RORY : Oh, ne prenons pas les devant, n’est-ce pas ?

Les deux femmes sourient.

LORELAI : Alors, dis-moi… Qu’est-ce qu’il y a d’autres — en plus de cet entretien ?

RORY : (elle réfléchit) Pas grand chose.

LORELAI : Absolument rien ?

RORY : (elle réfléchit à nouveau) Non.

LORELAI : Quoi de neuf avec Nate ?

RORY : (elle fronce un peu les sourcils) Oh, Je ne veux pas parlé de lui. (Elle voit une carte de visite familière dans les affaires de son sac à main) Oh, Trevor…

LORELAI : (Confuse) Trevor ?

RORY : (Elle s’explique) Désolée, j’ai juste vu la carte de visite de Trevor.

LORELAI : Oh. Est-ce que vous avez parlé depuis…? (Nous voyons Paul Anka entrer dans la cuisine, et Lorelai le caresse)

RORY : (elle regarde la carte en parlant dans le téléphone) Non.

LORELAI : D’après ce que tu as dit sur lui, il a l’air très gentil.

RORY : (elle acquiesce et continue à regarder la carte) Il l’est.

Paul Anka commence à aboyer après un objet inanimé sur plan de travail.

LORELAI : (elle se distrait) Oh… oh.

RORY : (Curieuse) Qu’est ce qu’il y a ?

LORELAI : (Elle essaie de couvrir le plan de travail avec son corps) Paul Anka vient juste de voir le grille-pain !

Les aboiements continuent.

RORY : Tu sais, tu es trop gentille avec ce chien.

LORELAI : Je sais… mais c’est Paul Anka. (elle parle à son chien en essayant de le faire sortir de la cuisine) Hey Paul Anka… viens mon chien… viens là. (elle ajoute) Il flippe, Rory. Je dois y aller.

RORY : Ok. Caresse le pour moi !

LORELAI : Ok, salut !

Lorelai raccorche.

Rory soupire, et attrape la carte de Trevor. Elle regarde son portable dans l’autre main, puis la carte de nouveau. Sans réfléchir, elle compose son numéro.

RORY : (elle sourit nerveusement) Salut. C’est moi, Rory.

La scène se passe entre l’appartement de Rory et le bureau de Trevor.

TREVOR : (Surpris, il s’affale dans sa chaise) Salut. C’est une surprise.

RORY : Je sais… (elle continue nerveusement) Est-ce que je te dérange ?

TREVOR : Non, non. Quoi de neuf, Rory Gilmore ?

RORY : (elle place ses cheveux derrière les oreilles) Tu sais, Je… pense… que nous avons mis fin prématurément à ce qui pouvait être des rendez-vous géniaux.

TREVOR : (Amusé, il lève les yeux) Vraiment ? Et qu’est ce que tu en a conclu ?

RORY : (elle regarde la carte dans ses mains) Je viens juste de tomber sur ta carte de visite…

TREVOR : Ah, oui… les imprimeurs m’avaient dit que ça aurait cet effet-là sur les femmes… (il s’amuse) et quelques hommes.

RORY : Et bien, tu en as eu pour ton argent.

TREVOR : (Amusé) Ca semble certain.

Il y a un silence pendant un moment pendant que les deux sourient au téléphone.

RORY : (Elle brise le silence) Alors, ce qui se passe, c’est que je n’ai rien de prévu ce weekend. Samedi ou Dimanche.

TREVOR : Vraiment ? Quelle coïncidence (il regarde son PDA sur le bureau) … il semble que je suis libre également.

RORY : (elle rougit un peu) Génial.

TREVOR : (son sourire disparaît un peu lorsqu’il demande sérieusement) Alors, qu’est-ce qu’il s’est passé…

RORY : (Consciemment, elle explique) Rien. (elle ajoute) Il ne s’est rien passé.

TREVOR : Je vois.

A nouveau le silence.

TREVOR : (Son sourire réapparaît lorsqu’il brise le silence) Alors… toi d’abord ou moi ?

RORY : (Soulagé) j’ai toujours voulu essayé les modèles les plus récents.

La scène se termine lorsqu’ils continuent leur conversation galante..

RESTO DE LUKE — Jeudi après midi

Debbie entre dans le resto et regarde autour d’elle. Elle repère Zach derrière le comptoir, et se dirige vers lui.

ZACH : (il la voit) Salut Debbie, est ce que tu veux quelque chose ?

DEBBIE : (Elle sourit) Oh rien pour le moment, Zach. (elle regarde autour d’elle) Est-ce que Luke est là ?

ZACH : (Il fait des gestes) Ouais, il est en haut, il nettoie l’appartement. (il ajoute) Tu sais, il nous le loue… (il acquiesce)

DEBBIE : Oh, c’est génial ! (Elle désigne l’arrière) Je vais voir s’il a besoin d’aide.

Debbie passe derrière le comptoir et se dirige vers la porte.

APARTEMENT DE LUKE — Au même moment

Luke est à côté du dernier meuble qui reste (la table), en train de remplir un carton. Il y a d’autres cartons également autour de lui. Il regarde Debbie arriver au niveau de la porte.

LUKE : (Un peu surpris — mais seulement à cause de la situation avec Lorelai) Oh salut.

DEBBIE : (elle entre dans l’appartement, en se souvenant de son enfance) Salut. (elle fait un pas) Wow, il à l’air différent. Complètement différent !

LUKE : (il soupire et regarde autour de lui) Ouais, ce n’est plus le petit bureau que c’était.

DEBBIE : (Elle désigne la chambre à sa droite) Tu en as fait un vrai appartement.

LUKE : (il acquiesce, puis désigne la petite chambre) Jess, le fils de Liz était avec moi — j’ai donc dû faire une chambre pour lui. (Il acquiesce en cherchant ses mots. Il regarde Debbie, puis repart emballer ses cartons)

DEBBIE : (elle sourit, puis se dirige vers la table) Tu as besoin d’aide ?

LUKE : (Sans la regarder, il secoue la tête) Non… non, Merci (il acquiesce)… Merci.

DEBBIE : (elle sent une maladresse de sa part) Est-ce que tout va bien ?

LUKE : Quoi ? Oui, tout va bien.

DEBBIE : (Pour la première fois, elle a une expression confuse sur son visage — mais elle ne poursuit pas) Ok. (elle fait un pat en arrière) Très bien, bon… Je voulais voir si tu avais besoin d’aide.

Luke fait un sourire forcé. Mais juste lorsque Debbie (inconfortablement) sort de l’appartement, Luke la regarde avec un expression coupable.

LUKE : Deb…

DEBBIE : (elle se tourne) Ouais ?

LUKE : (Il passe entre les cartons) Je suis désolé. Tu ne mérites pas ça.

DEBBIE : (Confuse, elle rit) Qu’est ce qu’il y a ?

LUKE : Rien. Y a rien. (il reprend sa respiration) C’est juste que, Lorelai…

DEBBIE : Lorelai ?

LUKE : (il cherche à expliquer— mais alors par curiosité, il demande) Cette nuit là… quand tu es venu me dire au revoir…

DEBBIE : (elle s’appuie contre l’encadrement de la porte) Quand j’ai quitté la maison ?

LUKE : (il acquiesce) Je ne sais pas si tu te souviens ce que tu m’as dit… c’était il y a tellement longtemps, que je m’en suis seulement souvenu hier soir…

DEBBIE : (elle rit nerveusement) Oh mon dieu, j’espérais que tu ne te souviendrais jamais de ça !

LUKE : (il sourit gentiment) J’espère que je ne t’ai pas blessé…

DEBBIE : (elle secoue la tête) Non, bien sur que non. J’avais 15 ans… (elle sourit) J’étais assez jeune pour surmonter ça.

LUKE : (il s’appuie contre la table et croise les bras) Alors dis moi… qu’est ce qu’il s’est passé après ça ?

DEBBIE : Après que nous ayons quitté Stars Hollow ? (Luke acquiesce. Elle continue timidement) Et bien, je suis allée dans une nouvelle école et – crois-le ou pas – j’ai pensé à toi pendant les trois année suivantes. Personne ne pouvait remplacer “Butch Danes”. (elle ajoute) Et tu sais, j’avais prévue d’aller à l’université à côté de Stars Hollow pour être près de toi. J’ai été accepté dans quelques universités des trois Etats aux alentours…

LUKE : Et ?

DEBBIE : Je pense, au fond, que je savais que tu ne me considérais seulement comme ta petite sœur. Alors je suis restée sur la côté Ouest.

LUKE : (Il la regarde gentiment) Et regarde ce que tu es devenu. Une femme qui a réussi. Je suis fière de toi, Deb. Tu as vraiment bien réussi.

DEBBIE : (Ave une expression de principe) Ah oui ? (Luke la regarde curieusement) Alors au collège, j’ai rencontré Jacob. Jacob Kincaid. Nous sommes sortis ensemble pendant toute l’université et… et d’une certaine manière les choses allaient bien. Mais pendant une dizaine d’année, il y avait des haut et des bas. Mais tout était génial… (elle secoue la tête) Je pensais qu’il était l’homme de ma vie, tu sais ? En fait, il est l’homme de ma vie. (Luke devient inquiet) Il m’a demandé de l’épouser, Luke. Jacob m’a demandé de l’épouser il y a deux ans… et qu’est-ce que j’ai dit ? J’ai dit, non. (elle baisse les yeux) J’ai choisi ma carrière par rapport à lui… et il y a peu près un mois, j’ai entendu dire qu’il s’était marié… avec quelqu’un d’autre. Je ne la connais pas. Mais il a trouvé “la femme de sa vie” — Alors où est-ce que ça me mène tout ça ?

LUKE : Je suis désolé d’entendre ça, Deb.

Silence.

LUKE : Alors voilà la raison de ta soudaine visite ?

DEBBIE : (elle rit) Le hasard a voulu que j’entende parlé de Jacob et de sa destinée la même semaine que ma promotion. (elle ajoute) Je voulais juste voir si j’étais loin de se que j’étais… (il rit de nouveaux) Je sais, ça n’a probablement aucun sens.

LUKE : (sachant de quoi elle parle) Si ça en a.

DEBBIE : (Elle ajoute en plaisantant) Tu sais, je dois admettre… que j’étais un peu jalouse de toi et de Lorelai. La vie à deux que vous avez là… c’est formidable, Luke. Je pense que n’importe qui voudrait avoir la chance d’avoir ce que vous avez.

LUKE : (Après un moment de silence, il dit) Tu vas trouver un autre Jacob Kincaid… Le vrai “homme de ta vie”.

DEBBIE : (en appréciant) Merci.

La scène se termine avec les deux vieux amis qui se sourient.

NEW YORK TIMES — NYC — Vendredi après midi

La camera suit Rory qui est dirigé par un assistant vers une salle de conférence pour son entretien. La porte s’ouvre et l’expression de Rory passe de la nervosité à la surprise lorsqu’elle aperçoit un visage familier parmi les trois questionneurs. Nous voyons Gus (L’homme le plus âgé) de la soirée de Nate avec ses amis.

GUS : (Il se lève et tapote sa veste puis lui tend la main) Rory. Je suis ravie de te revoir.

RORY : (Surprise) Gus.

GUS : (il se tourne vers ses collègues) Rory Gilmore, j’aimerais te présenter Kevin Bluth et Jenny Chang.

Toute le monde la salue. Rory est toujours surprise de voir Gus ici.

GUS : (Il fait des gestes) Je t’en prie assis-toi, Rory. Nous somme ravis que tu aies accepté de t’entretenir avec nous.

RORY : (elle prend un siège en face d’eux) Merci… En fait, je suis un peu surprise d’être ici.

GUS : Oh, je sais, nous avons été un peu vague au téléphone. (il regarde sa montre) En fait,  nous attendons quelqu’un d’autre. (Il regarde ses collègues) Peut être que nous devrions commencer… (Les collègues acquiescent) Ok… (il regarde Rory) Comme tu dois être au courant, je suis responsable d'un petit groupe d'écrivains qui effectuera une très excitante tournée “collaboratrice” à travers l’Afrique…

RORY : (elle commence à comprendre où il veut en venir) Oh… oui.

GUS : Nous avons une position d’ouverture, Rory, pour un contrat temporaire avec un éditeur junior. Et tu nous as été fortement recommandé.

RORY : (Surprise, elle lève les yeux) Oh.

Gus est interrompu par la porte qui s’ouvre et quelqu’un de familier entre dans la pièce. L’expression de Rory passé de la surprise au choc lorsqu’elle voit qui c’est.

GUS : (il se lève de nouveaux) Ah, Nate. Content que tu sois là ! (il tend son bras pour lui serrer la main)

Rory avale un peu pour comprendre un peu tout ce qui se passe

NATE : (Il fait un signe à Rory) Bonjour Rory.

Nate déboutonne sa veste et s’assoie devant le panel.

GUS : (Il s’assoie de nouveau) J’espère que ça ne te dérange pas, j’ai demandé à Nate d’assister à l’entretien.

RORY : (En cherchant ses mots, elle se débat) N-non… non, non… c’est bon.

Las scène se termine sur son expression nerveuse.

MAISON DE LORELAI — Vendredi après midi— Au même moment

La scène démarre lorsqu’on sonne à la porte, et Lorelai se dirige vers l’entrée pour ouvrir la porte. La caméra montre son expression lorsqu’elle réalise que Debbie Hogarth est devant la porte.

DEBBIE : (Avec une boîte moyenne dans la main, elle sourit) Bonjour Lorelai. J’espère que je ne dérange pas ?

LORELAI : (Elle ouvre la porte en plus grand pour la laisser entrer) Oh non… Entre.

DEBBIE : (elle entre et observe l’entrée lorsqu’elle se retourne vers Lorelai) Ca ne te dérange pas ?

LORELAI : (Elle ferme la porte, et l’accompagne à la cuisine) Non, bien sûr que non.

Elles entrent dans la cuisine. Lorelai se dirige vers la cuisinière.

LORELAI : J’ai en train de me faire un chocolat chaud, tu en veux un ?

DEBBIE : (elle acquiesce) Oui, je veux bien.

Les deux jeunes femmes se regarde un moment, puis Debbie brise le silence…

DEBBIE : (Elle lui donne la boîte) En fait, je voulais te donner ça.

LORELAI : (elle fait un pas avec l’air curieux et accepte la boîte) Oh, Qu’est ce que c’est ?

DEBBIE : (Elle fait des geste) Ouvre la.

LORELAI : (elle prend une chaise et s’assoie — Debbie fait de même) Qu’est ce que… (lorsqu’elle ouvre, elle voit de vieilles photos à l’intérieur) oh… wouaou.

DEBBIE : (Elle observe Lorelai pour voir sa réaction) J’ai pensé que tu apprécierais…

LORELAI : (Surprise, elle regarde Debbie) C’est…

DEBBIE : (Acquiesce) Luke quand il était petit… du moins les photos jusqu’à ses 18 ans. (elle ajoute lorsque Lorelai les regarde) Il n’y en a pas beaucoup— mais ma mère nous prenait tout le temps en photos. Elle adorait dire, “Prenez la pose!” Tommy et Luke détestaient ça, mais ils n’ont jamais contrarié ma mère. Beaucoup d’entre elle sont de Tommy et Luke, mais j’y suis sur certaines également.

Lorelai les regarde doucement.

LORELAI : (elle lève les yeux) Est-ce qu’elles sont pour moi ?

DEBBIE : (elle sourit) Oui, bien sûr. Lundi j’ai demandé à mon assistant de m’en faire plusieurs copies et de me les envoyer. Il y a quelques années, je les ai récupéré. Je savais que Tommy ne les garderait pas. (Elle ajoute lorsque Lorelai les regarde les unes après les autres) J’ai pensé que tu aimerais voir un peu le passé de Luke.

LORELAI : (Vraiment touchée par le geste de Debbie, elle secoue la tête) Debbie, c’est formidable. Je ne te remercierais jamais assez.

DEBBIE : De rien. (elle admet) Mais ça cache quelque chose.

LORELAI : (Curieuse) Qu’est ce qu’il y a ?

DEBBIE : (Elle prend un petit papier dans la poche de son jean, et le pose sur la table) Ils sont tous les deux très têtus. Mais je pense que Tommy est plus facile à convaincre que Luke… et je sens que si nous nous y mettons toutes les deux pour lui parler… il changerait d’avis.

LORELAI : (elle regarde le petit papier avec le numéro de Tommy) Mais il ne me connaît pas.

DEBBIE : (elle rit) Depuis quelques jours, il sait tout de toi, de Luke, et de cette ville. Il est très heureux pour Luke… mais il n’a pas encore été convaincu.

Le silence s’installe lorsque Lorelai regarde la photo, puis elle regarde Debbie.

DEBBIE : (Doucement) Lorelai, est-ce que tu m’aideras ?

Lorelai porte petit à petit un sourire sur son visage.

DEBBIE : (elle sourit également) Merci. (elle soupire, puis ajoute) Bref, Miss Patty fait son fameux punch juste pour moi, ce soir — je n’ai jamais été assez vielle pour en boire. Quelques uns d’entre nous vont au studio, (elle regarde le ventre de Lorelai) et je sais que tu ne bois pas et que c’est assez tard, mais je voulais quand même t’inviter…

LORELAI : Merci. Au lieu de ça, que dirais-tu si on se faisait un petit déjeuner ensemble demain avant que tu partes ?

DEBBIE : J’adorerais.

LORELAI : Génial. (elle regarde une autre photo, et se penche pour montrer à Debbie) Tu dois me dire pourquoi Luke porte un chapeau de cow-boy sur celle-ci.

NEW YORK TIMES — NYC — Vendredi après midi  — Quelques minutes plus tard

La scène démarre avec Nate qui assiste à l’entretien.

GUS : (il regarde quelques documents, puis lève les yeux) Tout à l’air Ok. Je sais que les questions que je t’ai posées sont assez basiques, Rory. Mais s’il te plait supporte nous encore un peu…

RORY : (elle secoue la tête) Sans problème.

GUS : (Professionnel, avec un ton sérieux) Disons que tu as eu un différent avec un collègue. Il est possible que vous travaillez ensemble, ou pas… mais tu dois travailler avec lui ou elle sur un nouveau projet… (La question attire Rory à regarder brièvement vers Nate.) Comment vas tu gérer la situation ?

RORY : (Lorsqu’elle a un déclic dans la tête, elle se tourne vers Gus et répond à la question) Aussi professionnellement que possible. Tout le monde est humain ; nous avons tous tendance à réagir à des choses aussi humainement que possible. Mais il est important de rester concentré et de ne pas laisser les désaccords personnels entraver notre objectif commun.

Rory et Nate se regardent brièvement une seconde.

GUS : (acquiesce) Très bien. (il ferme le dossier) Rory, Je vais être clair avec toi. Tu nous as été fortement recommandé pour ce poste par quelqu’un de très investit dans ce projet, et après cet entretien, je pense qu’il est sûr pour nous que ce travail est pour toi si tu décides de l’accepter.

Nate reste silencieux mais observateur.

RORY : (Surprise de nouveau) Oh.

GUS : Je voulais juste te l’offrir verbalement, mais je sais également que tu as besoin de temps pour y réfléchir. Alors que dirais-tu de deux semaines ? Est-ce que tu auras suffisamment de temps ?

RORY : (Hésitante, elle acquiesce) Oui… Je pense. Oui.

GUS : (Satisfait, il regarde ses collègues) Génial. (Il se lève, et lui tend la main) Les ressources humaines t’enverront un courrier officiel — et tu auras deux semaines pour y réfléchir.

RORY : (elle se lève également) Merci, Gus. (elle remercie tout le monde)

NATE : (il parle pour la première fois depuis une demi heure) Je te raccompagne, Rory.

RORY : (Elle se dirige vers la porte) Merci.

La scène passe à Nate et Rory qui marchent dans le couloir.

Nate fait quelques pas, puis il se retourne pour la regarder. Rory s’arrête et le regarde. Puis il se sent enfin à l’aise pour dire ce qu’il pense.

RORY : Qu’est-ce que… Qu’est-ce que c’était ? Je n’ai aucune idée … (elle secoue la tête)… Je ne sais même pas quoi dire.

NATE : (il s’explique) Je t’ai recommandé il y a quelque semaines.

RORY : Wouaou. Je… (elle regarde Nate) te remercie, mais…

NATE : (il la coupe) Tu as deux semaines pour y penser.

RORY : Tu m’aurais encore recommandé si…

NATE : (il la coupe encore) Je pensais que tu étais géniale pour ce poste avant ce week-end, et je le pense toujours. C’est une grande opportunité pour toi…

RORY : (Elle met ses cheveux derrières les oreilles) Je sais ça. Mais je parle de… (elle réfléchit un moment) La dernière question que Gus m’a posé. Je sais que c’est une question basique que l’on pose à des entretiens — mais elle m’a fait réaliser que je n’ai pas étais très professionnelle avec toi. Je sui vraiment désolé pour tout. Je vois tout à fait ton point de vue maintenant. Je veux juste que tu le saches.

NATE : (il acquiesce, puis un sourire subtil apparaît sur son visage) Pour autant que je sache, c’est du passé. (Rory est soulagée. Nate désigne la pièce de laquelle il viennent de sortir) Je dois y retourner. (il souligne) Prends ton temps pour y penser, Rory.

Rory acquiesce, puis Nate repart vers la pièce.

STARS HOLLOW — Vendredi soir

Rory se gare le long de la route, et sort de sa voiture. Elle met ses mains dans ses poches et commence à errer dans la ville quand la musique commence à jouer…

“The Greatest” de Cat Power commence à être entendu en seconde piste d’audio..

Once I wanted to be the greatest
No wind or waterfall could stall me.
 

Rory traverse la rue et se dirige vers la place lorsqu’elle voit/entend quelques personnes discuter et rire à côté du studio de Miss Patty. Parmi eux il y a Joe et Andrew.

And then came the rush of the flood
The stars at night turned deep to dust,
 

Lorsqu’elle s’approche du studio de Patty, Rory salue les habitants et passe devant eux.

RORY : Salut tout le monde.

Melt me down, into big black armor… 

La scène passe à Lorelai sur le canapé de la maison regardant les photos que Debbie lui a donner.

Leave no trace of grace, just in your honor
Lower me down, to culprit south
Make 'em wash a space in town
 

La camera zoome sur l’expression de Lorelai qui tient une photo plus prés de son visage pour avoir un meilleur aperçu. La camera montre la photo et nous voyons un très jeunes Luke Danes, ignorant qu’une photo a été prise, assis sur ce qui ressemble à une table en regardant ses mains.

For the lead
And the dregs of my bed, I've been sleepin'
Lower me down
Pin me in
Secure the grounds
For the later parade
 

La scène se termine.

Once I wanted to be the greatest 

Luke entre dans son appartement vide pour prendre le dernier carton. Il marche…

Two fists of solid rock
With brains that could explain
Any feeling
 

Il attrape le carton, et regarde une dernière fois son appartement. Puis il reprend sa respiration avant de sortir...

Music starts to fade 

Lower me down
Pin me in
Secure the grounds
For the…
.

AUBERGE DE LA LIBELLULE — Samedi Matin 

La scène démarre avec Debbie et Lorelai marchant vers le porche de l’auberge. Lorsque les bagagistes portent ses bagages, Lorelai et Debbie restent en haut des escaliers.

DEBBIE : Promet moi de m’envoyer des photos du bébé ?

LORELAI : (acquiesce avec un sourire) Promis.

DEBBIE : Je sais que nous n’avons pas vraiment eu l’occasion de mieux se connaître, Lorelai — mais j’aimerais vraiment que nous soyons amies. (elle ajoute) Je sens que… nous avons beaucoup de choses en commun.

LORELAI : (acquiesce de nouveau) Je suis d’accord. (elle ajoute) Et merci encore pour les photos. Tu n’imagines pas ce qu’elles représentent pour moi.

DEBBIE : (Doucement elle se retourne pour partir) Dis au revoir à Luke pour moi ? (Lorelai acquiesce) Je vous appellerai quand je serais rentée à la maison. Prends soin de toi, Lorelai.

La scène se termine avec Lorelai qui regarde le départ de Debbie.

RESTO DE LUKE — Quelques jours plus tard — Un matin

Luke travaille derrière le comptoir lorsque nous voyons Zach, Lane, Gil et Brian qui entrent dans le resto avec chacun un carton dans les mains.

LUKE : (il proteste) Oh, oh… qu’est ce que c’est que ça ?

La groupe s’arrête.

ZACH : Tu as dit que nous pourrions aménager aujourd’hui.

LUKE : Oui, mais je ne vous ai pas dit d’utiliser la porte principale.

GIL : Eh mec, ne me dit pas qu’on doit faire le tour de l’immeuble.

BRIAN : (Il désigne le carton) C’est vraiment très lourd, Luke.

LANE : Luke, allez !

Le téléphone sonne.

LUKE : (Au groupe) Attendez ! (Il attrape le téléphone) Chez Luke.

Zach, Lane et les autres commence à grogner en arrière-plan.

LUKE:  (Surpris, il parle dans le téléphone) Tommy ? (il se détourne du resto pour se concentrer sur l’appel) Oui… Ca fait longtemps…

Confus, Zach, Lane et leurs amis prennent ça pour une occasion d’aménager leurs affaires. Ils continuent lorsque Luke reste au téléphone.

La scène se termine.


Traduit par Arvak et Sabby

Relecture par Stephe

Ecrit par Arvak 
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chrismaz66, Hier à 10:23

J'ai voté pour tous mais il est vrai que les scores ne montent pas, où sont les gens? Un petit click de rien du tout pliz ^^Bon dimanche pluvieux ^^

Locksley, Hier à 10:29

Choisissez votre poster préféré du prochain film MARVEL Deadpool & Wolverine via notre nouveau sondage ! Bon dimanche !

Supersympa, Hier à 17:11

Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien.

Supersympa, Hier à 17:14

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