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Episode 811

°0o Trust Fund Babies o0°

 

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L’épisode s’ouvre environ trois semaines et demie après le mariage et deux semaines après la lune de miel.

La scène s’ouvre sur le premier diner du vendredi soir de la nouvelle année. Tout le monde est là, même April, et tout le monde apprécie le dîner.

RICHARD (demandant d’un air détaché) : Donc, quand t’envoles-tu pour le Nouveau Mexique ?

APRIL (levant les yeux) : Demain après-midi.

RICHARD (surpris) : Demain ? (Il regarde Luke et Lorelai). Ce n’est pas un peu tôt ?

APRIL (répondant vite) : En fait, l’école a déjà commencé cette semaine, mais ils étaient d’accord pour que je revienne une semaine plus tard.

EMILY (inquiète) : Tu ne manqueras pas trop de cours?

APRIL (indifférente) : Non, ce ne sont que des choses que je sais déjà faire de toute façon. (Emily regarde Richard alors que Luke, Lorelai et Rory sourient).

EMILY (regardant Rory) : Comment se passe ton travail, Rory ? J’espère que tu ne travailles pas chez toi comme je t’ai vu le faire il y a quelques jours.

RORY (posant ses couverts sur l’assiette) : Malheureusement, si. Parlant de ça, j’ai oublié de mentionner quelque chose : je ne peux pas rester pour le dessert Grand-mère.

EMIYL : Pourquoi pas ?

RORY : Je dois aller aider au refuge.

EMIYL : Rory, il est louable de faire ce que tu fais, mais dois-tu y aller ce soir ?

RORY (acquiesçant de la tête, sincèrement) : Je dois le faire. Désolée de ne pas l’avoir mentionné plus tôt.

EMILY (soupirant) : Bien, je suppose que je dois m’en accorder. (Rory sourit à sa grand-mère, puis Emily regarde Lorelai). Vous avez été bien silencieux ce soir.

LORELAI (levant les yeux) : Qui ? Moi ?

EMILY : Je te regarde, non ?

LORELAI (regardant sa nourriture) : Oh, j’apprécie juste le diner, maman. (Gladys, la bonne, entre dans la pièce avec de la salade).

RICHARD : C’est effective un beau repas, Emily. (Tout le monde regarde Gladys).

LUKE (acquiesçant de la tête) : Oui, en effet.

EMILY : Tout le crédit en va évidemment à Gladys (en adressant un signe de tête à la bonne).

LORELAI (souriant à Gladys qui lui sert de la salade) : Merci.

Gladys quitte la pièce.

LORELAI (regardant sa mère) : Tu sais, c’est un record. Vous avez Gladys depuis des mois !

RORY (réalisant) : Oui, c’est vrai. Des mois !

EMILY : Ne soyez pas ridicules.

LORELAI : Maman, sérieusement (plaisantant), je crois que tu as trouvé une bonne âme. (Lorelai tambourine la table alors que Rory et April rient, Luke roule des yeux. Même Richard reçoit un coup de pied).

EMILY (essayant de cacher son amusement avec succès) : Non ? Si vous voulez que je la congédie, faites-le moi savoir et… (Gladys entre dans la pièce avec un autre plat). Gladys, ma fille, je crois que je vais devoir vous congédier. (Gladys regarde Lorelai).

LORELAI (protestant) : Non, ne le fais pas, c’est un mensonge !  (Gladys sourit).

EMILY : Qu’en pensez-vous Gladys ?

GLADYS (à la différence des bonnes précédentes, elle est franche) : Je préférerais que vous ne le fassiez pas, Mme Gilmore. (Ils hochent la tête et elle quitte une nouvelle fois la pièce).

LORELAI (souriant à Rory) : Elle assure, le diner assure.

RORY (souriant) : Sans aucun doute.

RICHARD (mettant ses couverts dans l’assiette) : Cela me fait penser que nous n’avons jamais diné dans votre maison. (Luke lève les yeux, comme Lorelai, effrayée de le regarder, préfère regarder son assiette).

EMILY (jouant les surprises) : Et bien oui, nous n’avons jamais mangé chez vous. (Regardant sa fille). N’est-ce pas Lorelai ?

LORELAI (se forçant à regarder sa mère, avec une voix tirant vers les aiguë): Quia ? (Tout le monde la regarde, d’un air interrogateur).

EMILY (sarcastique) : Tu as l’air d’un personnage d’un roman de Charles Dickens.

LORELAI (dégageant sa gorge) : Je veux dire, je n’ai pas entendu ce que vous avez dit.

RICHARD (alors que Lorelai regarde Luke) : Nous disions juste que nous n’avions jamais diné chez vous…pour faire connaissance avec notre gendre (faisant un signe de tête à Luke)… un peu mieux (regardant Emily). Nous aimerions… diner chez vous.

LUKE (ne sachant que dire) : Euh… sur.

LORELAI (fronçant les sourcils, regardant Luke qui est assit à côté d’elle avant de sourire). Bien sur. Nous le ferons bientôt. (Rory et April les regardent avec un sourire satisfait).

EMILY (subtilement) : Comme mardi prochain ? Je sais que nous n’avons rien de prévu ce soir-là.

RICHARD (d’accord avec Emily) : Magnifique.

LORELAI (cherchant une autre solution en regardant Luke) : Mardi ? Euh… vous ne…

LUKE (toujours peu sur de lui) : Euh…

LORELAI : …vous savez…

LUKE (troublé, il hoche la tête) : euh… que…

LORELAI (soupira puis se forçant à sourire) : Mardi semble parfait.

RICHARD (souriant à Emily) : C’est entendu alors. Mardi prochain. (Emily sourit et fait un signe de tête à Richard).

La scène se termine alors que Lorelai boude sur sa chaise.



A l’aéroport, samedi après-midi

La scène s'ouvre à ce qui semble être un aéroport avec des voyageurs occupés. La caméra suit trois paires de pieds marchant vite. Quand ils atteignent leur destination, on aperçoit une Lorelai très légèrement enceinte, son mari, Luke, et April. Il semble que les deux adultes ont acquis des laissez-passer pour dire au revoir à April.

LORELAI (comme elle remarque une ligne se formant à l’entrée de la porte d’embarquement) : Oh, nous sommes là à temps.

LUKE : Je t'avais dis qu'on aurait du partir de la maison plus tôt.

APRIL (en se tournant vers Luke et Lorelai, sa carte d’embarquement à la main) : Ils n’ont pas fini d’embarquer, papa. C’est bon.

LORELAI (répétant) : Ouais, c’est bon.

LUKE (roulant des yeux à Lorelai, puis regardant sa fille et soupirant) : Bien… bien je suppose qu’il est temps.

APRIL (Poussant ses lunettes plus que d’habitude sur son nez) : On dirait. (Lorelai sourit à sa nouvelle belle-fille).

LUKE (Entrant dans son mode de père protecteur) : Maintenant, tu as tes billets ?

APRIL (Ironique) : Quels billets ?

LORELAI (Se penchant) : Viens-là. (Elle enlace April). Tu vas me manquer. (Luke les regarde avec un sourire aux lèvres).

APRIL (faisant la moue) : Moi aussi. J’espère que ce sera bientôt les vacances de printemps.

LORELAI: Aw… euh… je vais t’envoyer des e-mails et t’appeler comme une folle.

APRIL: Je ferais de même.  (Regardant Luke et soupirant) Salut papa.

LUKE (lui donnant une étreinte paternelle, il serre la mâchoire, ému.) Le mois de mars sera là avant que tu ne le remarque.

APRIL: J’espère.

A l’arrière plan, une voix féminine à l’interphone : Embarquement zone deux.

APRIL (regardant sa carte d’embarquement) : Oh, c’est moi.

LUKE : On appellera ta mère dès que l’avion aura décollé.

APRIL (signant de la tête, regardant ensuite Lorelai) : Au revoir.

LORELAI (soupirant avec un sourire) : Au revoir.

Luke fait un signe de tête alors qu’April monte dans l’avion – et avance vite vers l'agent. Luke place un bras autour de sa femme ils soupirent en même temps.

LORELAI (doucement, en continuant de regarder April) : Elle va me manquer. Mars arrivera bien assez tôt.

April se retourne une dernière fois. Luke et Lorelai se retournent.

LUKE : Voilà.

La scène finit alors que Luke et Lorelai avancent vers la fenêtre.



A Hartford – Au Courant – lundi matin


Rory vient d'arriver au travail. Elle se prépare à une longue journée de travail quand Ken monte dans sa cabine avec deux tasses remplies de café.

KEN : Bonjour.

RORY (levant les yeux et souriant) : Hey Ken. (Voyant la tasse supplémentaire).C’est pour moi ?

KEN (lui tendant la tasse) : Oui.

RORY (la prenant à deux mains) : Merci.

KEN (d’un air détaché) : J’ai besoin d’une faveur.

RORY (levant la tête) : Ah… le café. Qu’est-ce que s’est ?

KEN: C’est l’anniversaire de ma femme aujourd’hui.

RORY (levant les yeux) : Ne me dis pas que tu as oublié ?

KEN: Pst ! Evidemment que non.

RORY (soupirant et hochant la tête) : Ah les hommes.

KEN (hochant de la tête) : Je m’en suis souvenu dans la douche, mais quand je suis sorti, j’avais oublié. Et je m’en suis souvenu quand je suis arrivé ici.

RORY (hochant la tête) : Parce que c’était sur votre calendrier au travail ?

KEN: Exactement ! Alors je l’ai appelé et souhaité, après m’être excusé d’avoir oublié ce matin… seulement pour apprendre qu’elle avait oublié aussi. Mais maintenant, elle est furieuse contre moi… donc je dois acheter quelque chose de vraiment agréable.

RORY : Ah ! Et tu veux des suggestions ?

KEN (hochant la tête et tapant la tasse) : Merci beaucoup.

RORY (hochant la tête) : Je parcourrais Internet et t’enverrais des liens.

KEN : Tu es ma sauveuse.

RORY: Je ferais n’importe quoi pour un café, mon ami.

Ils sont interrompus par Nate qui arrive.

KEN (le voyant) : Hey, bienvenue !

NATE (se tournant, lançant un rare sourire, recevant l’attention de Rory) : Merci. (Regardant Rory). Hey Gilmore.

RORY : Bonjour, Nate. Tu as passé une bonne semaine ?

NATE (hochant la tête et s’approchant) : Ouais… ouais, c’était bien. (Regardant Ken). Alors de quoi vous parliez tout les deux?

KEN : Pas grand chose. J’ai oublié l’anniversaire de Jean.

NATE : Non, pas encore ?

KEN: Rory va m’aider pour une idée de cadeau.

NATE :   (se retournant vers Rory) : Tu te rends compte que tu ne fait que l'encourager, n'est ce pas?

Avant que Rory ne réponde, Ken répond :

KEN : Non, pas du tout. En plus… attention à ce que tu dis à cette fille (Rory se demande ce que Ken va dire) : Elle a fait des heures supplémentaires au refuge en notre absence.

RORY (tentant de changer de sujet) : Oh, non, ce n’était rien. Je n’ai pas fais d’heures supplémentaires… juste un peu ici et là.

NATE (surpris, se retourne vers elle, prend un moment pour répondre ensuite avec un signe de tête) : Merci.

RORY (surprise par la maladresse dont il a fait preuve, prend elle aussi un moment puis hoche de la tête) : De rien.

NATE (soupirant et regardant Ken) : Bien, je vous laisse à ce que vous faisiez.

KEN (hochant la tête) : A plus, mec.

Nate va dans son bureau et ferme la porte à moitié.

KEN (subitement, il pose sa tasse sur le bureau et pointe l’ordinateur de Rory) : Cadeau.

RORY (Sortit de sa rêverie) : Oh oui.





Au manoir des Gilmore, dans le bureau de Richard – lundi matin


Richard est derrière son bureau – avec son ordinateur portable ouvert. Assit devant son ordinateur, il a l'air distrait un sourire au lèvres. Il déplace la souris sans fil…

La porte du bureau n'est pas complètement fermée et nous voyons Emily passer avec un livre dans sa main. Mais elle marque une pause comme elle entend quelque chose/quelqu'un à l'intérieur du bureau

RICHARD : (à son écran) Ah, le bon mouvement … le bon mouvement …

EMILY : (pousse lentement la porte ouverte et entre) Richard ? À qui parles-tu ? (Avance dans le bureau).

RICHARD : (Surpris par l’arrivée d’Emily, il ferme le portable à moitié) Quoi ? Rien.

EMILY : (Confuse) Rien ?

RICHARD : (Se raclant la gorge) je ne veux dire personne. Je ne parle à personne.

EMILY : (le pressant) Je t’ai entendu distinctement parler à quelqu'un. (Voit la moitié du portable ouvert) tu parles à ton ordinateur ?

 RICHARD : (Sachant très bien que sa femme ne renoncera pas, il ouvre le portable) je jouais simplement à un jeu d'échecs, Emily.

 EMILY : (Faisant quelques pas vers le portable) les échecs ? Avec qui joues-tu ?

 RICHARD : (Comme si c'est une question ridicule) Avec l'ordinateur.

EMILY : Comment peux tu jouer aux échecs avec cette chose ?

 RICHARD : (Manifeste) Très facile, c'est un programme … regarde … je fais un mouvement … et ensuite l'ordinateur fait une autre action stratégique. April m'a montré comment faire. (Voit le mouvement et entend une voix informatisée en disant “Echec et mat”) Argh!

EMILY : (Intriguée) Bien, Regarde ça. La technologie me dépasse réellement.

RICHARD : (Soupirant et fermant l'ordinateur) Bien, c'est tout ce que je ferais aujourd’hui pour les échecs. (Voyant un livre dans la main d'Emily) que lis-tu ?

EMILY : (Appuyée contre le bureau et ouvre son livre à sa page marquée. Elle répond dans un ton sérieux) la Doctrine de Choc.

RICHARD : (Fait un visage sérieux) Choquant effectivement, n'est-ce pas ?

 EMILY : (Inquiète) Très. Cela te fait repenser à tout. En fait … (elle soupire) j'ai pensé …

RICHARD : (Se rasseyant dans sa chaise) A ?

 EMILY : L'économie est juste (hoche la tête) terrifiante…

RICHARD : je suis d’accord … personne ne s'est attendu à ce que ce soit mal …

EMILY : Il m'inquiète …

RICHARD : (Essayant de mettre sa femme à l'aise) Emily - ma chère … oui, c’est dur. Mais tu sais que j'ai fait des préparatifs pour nous tous.

EMILY : (Soupirant) je sais …, mais …

 RICHARD : Mais ?

EMILY : (Coupant court) Nous devrions monter des fonds en fidéicommis pour notre futur petit-enfant

RICHARD : (Gloussant) Tu ne croies pas que j'aie déjà pensé à cela, Emily ? (Expliquant) Mais comme nous avons fait auparavant, j'allais attendre jusqu'à la naissance réelle pour le monter – j'allais aussi en discuter avec Luke et Lorelai d'abord …

EMILY : je sais … mais je crois que nous devrions le faire maintenant … les forcer à voir comme nous. Leur faire rendre compte que c’est le meilleur pour l’enfant.

RICHARD : (se lève lentement et place une main sur son épaule) Emily, nous n'allons pas nous en mêler …

EMILY : (sur la défensive) qui parle d’interférer ? Nous avons besoin de commencer à en parler maintenant, Richard. (Richard soupire). Je vais en parler avec Lorelai. Je tâterais le terrain.

RICHARD : (Cédant) Bien. Comme tu veux.

 EMILY : (Souriant) Bon (dirige alors son attention vers le portable et prend un siège dans la chaise de Richard) Maintenant, montre moi comment il faut jouer sur un ordinateur.

La scène se termine sur Richard ouvrant le portable.



Dehors, le garage de Gypsy, ce même lundi, un peu plus tard


La scène s'ouvre sur Gypsy vérifiant sous le capot d'une jeep qui ressemble à celle de Lorelai. On découvre ensuite Lorelai au côté de la jeep. Il semble qu'elle s’ennui près de Gypsy …

LORELAI : Tu n’as pas encore fini ?

GYPSY : (Avec son ton ordinaire) Pas encore.

 LORELAI : (Soupirant) Hmm … …

GYPSY : (Regardant Lorelai avec un visage grave) quoi ?

LORELAI : (Hoche sa tête avec ses yeux élargis) Rien. C’est juste que ça prend beaucoup de temps pour faire vérifier mes niveaux …

GYPSY : (Ennuyée, elle montre le capot) Lève les yeux là! (Lorelai adhère) tu vois les mots express, rapides, ou même Gonzales ici ?

LORELAI : Umm, non ?

GYPSY Exactement! (Retourne à la jeep et continue ensuite à parler comme elle travaille) Pourquoi bon Dieu m'avez-vous apporté la jeep, de toute façon ? Qu’est-ce que tu veux que j'en fasse maintenant ?

LORELAI : (Explique) Luke l’aurait fait … mais je n'ai pas voulu le tracasser parce qu'il est sous tension ces derniers temps … surtout avec mes parents qui viennent dîner demain soir … (souriant) ils n'ont jamais gouté sa cuisine sophistiquée.

GYPSY : (Avec une expression émoussée) Tu crois que je m’en soucis ?

 LORELAI : (Hoche sa tête) Non ?

GYPSY: Donnes-moi 15 minutes … et va là-bas. (Elle montre un arbre à quelques pas de la jeep).

LORELAI : (Étant sur le point de protester, mais son téléphone sonne) Parfait.

Elle marche vers l'arbre, fusillant Gypsy du regard alors qu’elle ouvre le téléphone, oubliant de vérifier qui lui téléphone.

LORELAI : Bonjour.

EMILY : Lorelai, c'est ta mère.

 La scène coupe entre le manoir Gilmore et Stars Hollow.

LORELAI : Maman … salut.

EMILY : Je tombe au mauvais moment ?

 LORELAI : (Regardant derrière elle pour regarder Gypsy en fronçant les sourcils) : Non, pas vraiment.

EMILY : Il semble que j'aie …

LORELAI : Je fais juste vérifier mes niveaux.

EMILY : (Non familier avec le terme) Tes quoi ?

 LORELAI : Rien. Quoi de neuf ?

EMILY : je me demandais si tu as planifié quelque chose pour le déjeuner aujourd'hui.

LORELAI : (Avec curiosité) Umm, … d’ordinaire, je mange quelque chez Luke. Mais je dois aller choisissent des échantillons de peinture aujourd'hui pour la nurserie avant le déjeuner.

EMILY : Oh.

LORELAI : (Soupçonnant quelque chose) Maman ? (Souriant) Qu’est-ce qui se passe ?

EMILY : Rien … (Soupirant) Puis-je t’accompagner ?

LORELAI : (Confuse) Pour choisir des échantillons de peinture ?

EMILY : (Ajoutant) À moins évidemment tu aies planifié ta journée avec Luke.

LORELAI : (Intriguée) non, c'était juste moi … quelque chose ne va pas ?

EMILY : Oh, rien… rien continue (Apparait derrière elle, Richard à son bureau avec son portable et décide de l'utiliser comme une excuse) Ton père me rend fou. Il est occupé avec son portable …

LORELAI : (Avec curiosité ; mais elle n’ose pas y aller … elle cède comme elle n'a pas d’arguments pour protester) … Parfait (Emily sourit) je peux venir te chercher.

EMILY : (Complètement satisfaite) Très bien … (alors sévèrement) je te verrai dans la demi-heure. Au revoir Lorelai.

LORELAI : (Essaie d’expliquer que cela peut prendre plus qu’une demi-heure) Mais …

Emily raccroche.

Lorelai soupire et se retourne vers Gypsy et à sa jeep.





A Hartford Courant – lundi après-midi


Rory est au le téléphone avec le responsable de la mise en page.

RORY : Ouais Jim, c'est … vraiment parfait, je veux juste voir la maquette avant que je ne permette à Rob de la voir. (Pause) Ouais … (Pause, elle voit Nate se diriger vers son bureau pour la première fois depuis ce matin. Elle parle dans le téléphone) C'est … parfait ouais, cet après-midi. (Elle raccroche)

NATE : (Montrant le téléphone) La mise en page ?

RORY : Ouais, on a attendu la maquette pendant quelque temps … et je devais les harceler, juste un peu …

NATE : (Place ses mains dans les poches de sa veste en velours côtelé) C’est le seul langage qu'ils comprennent. (Rory se demande si il y a une raison particulière à la venu de Nate) Dis, tu déjeune?

RORY : (Plaisantant) Oui. Quelquefois, deux fois par jour. (Se rend compte que peut-être ce n'était pas très drôle). Oui.

NATE : (Penche subtilement sa tête) Je vais manger un morceau à Muse – veux-tu te joindre à moi?

RORY : (Surpris par l’invitation, elle le regarde un moment – puis répond) Ouais … bien sûr. (Elle cherche et saisit son porte-monnaie sous son bureau)

La caméra est sur le visage de Rory comme elle suit Nate des yeux.



Dans Muse, lundi après-midi, quelques minutes plus tard


La scène s'ouvre sur Rory, placée à une table près de la fenêtre. Nate la rejoint avec son déjeuner et une tasse de café. Rory est assise et commence sa salade Caesar.

NATE : (Regardant par la fenêtre alors qu’il prend un siège) Il est censé neiger ce soir.

RORY : (Regardant aussi) Ouais, j'ai entendu. (Se retourne vers Nate) Comment c'était New York ?

NATE : (Ouvrant le couvercle de sa tasse de café) c'était bien. Je suis heureux d’avoir réussi à passer du temps avec ma famille. D'autant plus que je ne les avais pas vus depuis deux ou trois mois – avec tous leurs voyages.

RORY : C'est cool. (Dans une tentative de continuer la conversation…) je croie que tu es du Connecticut – à l'origine.

NATE : (la regardant) Je le suis. Mes parents aussi … nés et élevés. (Explique) Mais ils ont aussi un appartement à New York – ils vont et viennent de l'un a l'autre.

RORY : Ah, c'est cool j'aime New York.

NATE : (Ouvre le sandwich emballé et continue au hasard) Tu sais le restaurant en bas de la rue, Carter? Ils ont deux ou trois franchises dans l'état...

RORY : (finit de mâcher sa nourriture) Oh ouais, j'ai vu un groupe de gens dehors avec des banderoles en allant travailler … je ne pouvais pas distinguer ce qu'ils disaient. Qu'est-ce qui se passe ?

NATE : Les employés … clament que la direction les traite injustement.

RORY : (Avec curiosité) De quelle façon ?

NATE : Mal payé … pas d’augmentation … (comme il prend son sandwich) un des ouvriers de cuisine était là depuis 10 ans … il a environ 55 ans. Aucune éducation formelle, mais il a été un employé fidèle, tirant les chefs d'embarras depuis dix ans. Mais dans ces 10 ans, il n’a eu que deux augmentations. Il gagne cinquante dollars de plus maintenant qu'il y a 10 ans. (Il mord dans son sandwich)

RORY : (Stupéfaite) Non ? C'est un crime.

NATE : (Hochant de la tête comme il mâche – continue ensuite) Cela arrive tout le temps, Rory.

RORY : (Avec curiosité) Comment es-tu au courant ?

NATE : (Pense depuis une seconde, en réfléchissant s'il faut le lui dire) Deux ou trois jours avant que je parte pour New York, un employé, Derek – qui est un des chefs – est venu pour demander de l’aide. Rob s'est senti horrible, il avait les mains liées. Il a demandé que le Courant ne soit pas impliqué. Rob m’a juste mentionné que … (continue à contrecœur comme Rory le regarde, intriguée) … et je suis arrivé à rencontrer Derek par hasard. (Un sourire satisfait s’affiche sur le visage de Rory) je peux lui avoir donné accidentellement un cours intensif de ce qu’était vraiment l'Union des Hôtels et des ouvriers de Restaurant. Mais c'est juste entre nous deux.

RORY : (Hoche sa tête avec amusement) Ainsi ce que tu dis, c’est que … tu peux les avoir amenés accidentellement sur la route de la rébellion ?

NATE : (Avec un sourire satisfait) Oui, accidentellement. (Prend un autre morceau de son sandwich)

RORY : (Glousse) C'est comme ça que tu en es arrivé là ?

NATE : Qu’est-ce que tu veux dire ?

RORY : Protestations, abris…

NATE : Pas exactement en fait... Je pense que mes parents n'y sont pas vraiment pour rien.

RORY : (Intriguée) Comment ça ? Tu étais un adolescent rebelle – essayant de te tenir à l'écart de la société ?

NATE : (Plus ouvert que l'on figurerait) l'adolescent rebelle ? Nah, je n'étais jamais parmi eux. (Soupirant) Mes parents … ils étaient très actifs – politiquement, environnementalement parlant … (ajoute) et socialement. Leur premier rassemblement était avec Dr King …

RORY : (Intriguée) Vraiment ?

NATE : (Hochant la tête) Ouais, à peine 18 ans … En fait, ils se sont rencontrés là …

RORY : (Complètement captivée dans l'histoire) C'est fou.

NATE : (Essayant de se souvenir des détails sur ses parents) Maman est allée à Yale (bougeant) ton université... Papa est allé à Columbia. Jon et moi avons suivi ses pas.

RORY : (Avec curiosité) Jon ?

NATE : (Hochant la tête) Jonathan, mon frère. Quatre ans mon aîné. (Soupirant) On a fait nos études à Columbia, sauf – Jon a poursuivi et a fini ses études de diplômé là aussi. D'autre part, j’ai ensuite constaté que mon rêve n’était pas d’être le meilleur journaliste. (Regarde Rory alors qu'elle se redresse. Nate prend un moment et hoche la tête).  Bref, je ne veux pas t’ennuyer.

RORY : (Hoche la tête) Non … non … je suis … (soupire) qu’est-ce que tes parents font, si je peux demander ?

NATE : Ma mère a continué à être à la tête du service de pédiatrie à l’hôpital Johns Hopkins – mais a pris sa retraite tôt pour … (pense) pour faire le travail sur une échelle internationale … (Rory hoche subtilement sa tête, incitant Nate à continuer) … elle est impliquée dans ce programme où ils recueillent des livres … surtout des livres d'enfants et les envoient aux régions du monde qui sont dans le besoin. (Rory est extrêmement attentive)

RORY : Et ton père ?

NATE : Anthony Di Luca a continué à être un avocat d'entreprise, il a ensuite quitté son travail et s'est construit une société de commerce (hochant) et l'a fait grand … il s’était rendu compte qu'il n'était pas heureux et il a voulu bouger tout ça il y a quelques années … seulement pour trouver que mon frère était plus qu'heureux de diriger. Comme un hobby (il sourit), mon père possède son propre petit endroit italien dans le centre-ville Manhattan. Il ne le dirige presque jamais …, mais quand il y est, il est heureux.

RORY : (Hoche sa tête, glousse et place ses serviettes utilisées dans la boîte de salade et la ferme) C'est stupéfiant.

NATE : Quoi ?

RORY : Tes parents … c'est … (Soupire de nouveau) … tes parents paraissent vraiment géniaux.

NATE : Hum … (plaisante sèchement alors qu’il finit son déjeuner) Ils sont bien. (regarde ensuite sa montre) On retourne travailler ? (Rory hôche la tête)

NATE : (Il ramasse les déchets – en incluant la boîte de Rory et se dirige dehors…, mais il s’arrête et se retourne vers Rory) Hey, merci encore … (Ajoute) pour ton aide à l'abri.

RORY : (Comme elle se lève de son siège) De rien … (ajoute) de nouveau.

Nate fait un signe de tête et s’en va. La caméra est sur Rory alors qu’elle se sourit à elle-même, pensant qu’elle a appris beaucoup sur Nate lors de ce cours déjeuner. La scène se termine alors qu’elle ramasse son porte-monnaie et elle suit Nate.



Dans un café à Hartford, lundi après-midi, en même temps

La scène s'ouvre sur Lorelai et Emily assises à une table. Il semble qu'elles viennent de finir un déjeuner léger et regardent maintenant des échantillons de peinture qu’elles ont achetés.

LORELAI : (Se plaignant) Ce que je ne peux pas croire, c’est que tu ne m'as pas permis de prendre le marron que j'ai aimé.

EMILY : (Expliquant) : Je te l’ai déjà dit Lorelai … les différentes ombres de verts est tout ce dont vous avez besoin.

LORELAI : Mais c'était ton idée de donner différentes ombres de verts et marron, pour que cela donne bien avec les rayures verticales.

EMILY : Oui mais après que j'ai vu tous les échantillons … je me suis rendue compte que le marron n'était pas nécessaire.

LORELAI : (Faisant la moue) J'aimais vraiment ce marron.

EMILY : (Soupirant) Bien, cela n’a plus d’importance, maintenant … Dis moi, as-tu déjà engagé quelqu'un pour réaliser le travail ?

LORELAI : (Confuse) Quel travail ?

EMILY : la peinture.

LORELAI : de la chambre du bébé ?

EMILY (ennuyée) : N’est pas pour ça que nous avons choisi ces couleurs ?

LORELAI : (souriant comme si c'est une question ridicule) Oh, nous n’allons pas engager quelqu’un. Luke et moi allons le faire nous-mêmes.

 EMILY (surprise) : Non !

LORELAI : (Hochant la tête) Pas de non … nous l'attendons vraiment impatiemment.

EMILY : Je me souviendrai une fois à la maison de vous donner quelques noms d'entrepreneurs que nous avons engagés dans le passé.

LORELAI (soupirant) : Tu sais que tu as de la chance que je sois enceinte de quatre mois et affamées tout le temps car je n’ai vraiment pas l’énergie de me disputer avec toi.

EMILY (ignorant le commentaire) : Aussi, avant d’oublier… (Lorelai se demande ce que cela peut être)… j’avais l’intention de te parler de…

LORELAI : Ah, je savais qu'il y avait quelque chose …

 EMILY : Permets-moi de finir s’il te plait.

LORELAI : Continue.

EMILY : Ton père et moi avons parlé de …

LORELAI : (Pas sûr d’où cela va mener) Bon. Bien heureusement que vous parlé...

EMILY : (Ignorant le commentaire de Lorelai) : Nous avons parlé de… (Avec prudence) : d’un fonds en fidéicommis pour notre nouveau petit enfant.

LORELAI : (Reprenant) Quoi ?

EMILY : Des fonds en fidéicommis …

 LORELAI : (Hochant sa tête) Maman … tu ne peux pas me parler de ça comme ça…

EMILY : (Expliquant) : Je veux juste savoir, Lorelai… je veux que Luke sache que nous sommes résolus à le faire… et s’il n’est pas d’accord avec cela… nous allons devoir le convaincre … (ajoutant) au dîner de demain soir.

LORELAI : (Soutenant sa tête avec ses mains) Ho … ho … attends une minute.

EMILY : Quoi ?

LORELAI : Nous … nous sommes les parents de l'enfant à venir … nous n’avons pas vu aussi loin … nous n'avons même pas peint la chambre … maman … et si vous voulez discuter de … cela, ce doit être avec nous. Je ne veux pas faire partie de cette conspiration pour tendre une embuscade à mon mari. (Voyant le visage déçu d'Emily, ajoute avec un soupir) je le lui mentionnerai …, mais s’il te plait … dans l'avenir … implique-nous tous les deux dans ce genre de discussions

EMILY : Le peu que je connaisse de Luke, je suis sûr qu'il ne va pas le prendre bien. Il a l'air du type qui protesterait …

LORELAI : Maman, je me sentirais mieux, vraiment si tu nous l’avais dis à tout les deux. Et vous ne savez pas si Luke réagira comme ça.

EMILY : (Soupirant – fait un geste vers l'estomac de Lorelai) j'essaie seulement de faire ce qui est le meilleur pour lui (confuse) … elle. (Ennuyée) Ce bébé.

 LORELAI : (Souriant et hochant la tête) je sais.

EMILY : (Ennuyée) Et est-ce que, s’il te plait, je pourrais savoir le sexe du bébé ?

LORELAI : Maman, je te l’ai dit… Luke et moi ne voulons pas savoir. Nous voulons que ce soit une surprise.

EMILY : (Se plaint) Il est très difficile d'acheter quelque chose, chaque fois que je vais faire les courses, je ne sais pas si c’est un garçon ou une fille… et je finis par acheter des choses d’une couleur que je n’aurais jamais achetées.

LORELAI : (Penchant sa tête) Oh tu as fais achats pour le bébé ?

EMILY : (Se rendant compte qu'elle peut lui avoir donné trop de renseignements) Seulement deux ou trois fois.

LORELAI : (Touchée) C'est vraiment gentil, maman.

 EMILY : (regardant sur sa montre-bracelet) regarde l’heure, nous devrions partir.

La scène se termine sur le visage amusé de Lorelai.



Dans la chambre principale de la maison de Lorelai - lundi soir

La scène s'ouvre sur Lorelai assise sur le lit, feuilletant un magazine. Il y a des changements visibles dans la chambre à coucher. La couleur murale est jaune maintenant au moins deux ou trois ombres plus sombres et les meubles de chambre à coucher sont en bois sombre. Luke est dans la salle de bains, se préparant pour aller au lit. Il revient dans la chambre, en pyjama et commence à ramasser ses vêtements sur la chaise à côté de la salle de bains.

LUKE : (Avec un grand soupir) Quelle journée !

LORELAI (Avec compassion) : Soirée dingue, hein ? (Luke fait un signe de tête. Lorelai prend un moment, sourit ensuite) je dois te dire quelque chose.

LUKE : (Tourne autour du lit et s'assoie de l'autre côté) Qu'est-ce que c'est?

LORELAI : Ma mère m'a parlé aujourd'hui de quelque chose … et je lui ai dit qu'elle devrait te demander … enfin nous demander.

LUKE : (Maintenant intéressé) Nous demander ?

LORELAI : (Place le magazine sur la table de nuit et se tourne légèrement pour lui faire face) je suppose que mes parents parlent du relèvement de fonds en fidéicommis.

 LUKE : (Répétant) Des fonds en fidéicommis.

 LORELAI : Ouais.

LUKE : Pourquoi ? (Supposant automatiquement une mauvaise chose) Ils croient que je ne serais pas capable de faire des économies pour mon propre enfant ?

LORELAI : (Soupire) Luke. Je ne pense pas que ce soit cela …

LUKE : Pourquoi ils ont parlé de ça qu'avec toi? Ils ne croient pas que j'ai un mot à dire ?

LORELAI : Chéri, c’est seulement maman qui m’a parlé de ça… Je doute que mon père n'ai voulut n'en parler qu'avec moi … en plus je lui ai dit qu’ils devaient en parler avec nous deux.

LUKE : (Voit sa serviette sur le pied du lit et se lève de nouveau pour la ramasser) Alors ?

LORELAI : (Descend du lit aussi et marche vers la fenêtre) Je pense … le fait qu'ils nous demandent notre avis … c’est un pas dans la bonne direction … tu ne crois pas ?

LUKE : Je pense (Sort de nouveau, soupire ensuite) je suis … fatigué (pause) je ne veux pas en parler. Pas ce soir.

LORELAI : (Avec compassion) D’accord. (Se souvenant) Oh, au fait … on à trouvé les couleurs qu'on voulait. Je les ai commandés … et on nous livre jeudi.

LUKE : Ah oui ? Trois teintes de verts et une marron ?

LORELAI : En fait, on a revu notre avis sur le marron.

LUKE : (Confus) Mais c'était son idée à la base.

LORELAI : je sais … mais elle ne pense pas que nous en ayons besoin.

LUKE : (Sarcastique) Comment c’est gentil à elle.

LORELAI : (Doucement, elle se tourne vers la fenêtre) je sais, j'ai même trouvé le marron parfait. (Subitement, elle halète alors qu’elle voit quelque chose dehors) regarde Oh!

LUKE : (Soudainement regarde vers la fenêtre à quelques mètres de distance) Quoi ?

LORELAI : (Avec un sourire) Il neige.

 LUKE : (S’approche de Lorelai et se méfie de la fenêtre aussi. Continue avec un sourire doux) C’est sur.

La scène se fane comme ils s’enlacent, les bras l'un autour de l'autre et continuent à regarder la première chute de neige.



Extérieur à Hartford, mardi en milieu de matinée

La scène s'ouvre sur Rory en train de s’asseoir sur un des escaliers froids dehors avec un café dans une main et un journal plié dans l'autre. Elle est occupée à lire quand quelqu'un descend les escaliers. Le plan de la caméra nous montre que c'est Nate.

NATE : Hey.

RORY : (Lève les yeux et louche un peu pour voir son visage) Hey (Elle revint sur son journal).

NATE : (Fait un autre pas et s'assoie) Qu’est ce que tu lis ?

RORY : Je regarde les offres pour des appartements.

NATE : Ah. Je ne savais pas que tu n'avais pas d'appart.

RORY : Non c'est pas ça … mais j'ai sérieusement besoin d'en chercher un … vivre dans le Pool House de mes grands-parents est cool … mais j'ai besoin de déménager.

NATE : (Hochant la tête et regardant la rue) : Vous avez toujours vécu à Hartford ?

RORY : (Regardant la rue également) je suis née ici …, mais j’ai vécu la plupart du temps à Stars Hollow avec ma mère.

NATE : (Se tournant soudainement vers elle) Stars Hollow?

RORY : Ouais, c'est cette petite ville … …

NATE : (tournant sa tête vers elle de nouveau) Oh, je sais où c'est.

RORY : (Le regardant) Ah ouais ??

NATE : (Rigolant alors qu’il se souvient) Ma première année au Courant, on m'a donné un devoir pour la 'communauté battue’ … j’ai passé un jour entier à Stars Hollow … le fait de faire connaissance avec les gens et le fait d'apprendre l’existence des festivals fous que la ville organise.

RORY : Vraiment ?

NATE : (Essayant de se souvenir) un homme avec une barbe … je crois que son nom était … Doose ? Il a semblé diriger des choses là-bas.

RORY : (Rigolant) Oh, il dirige encore même maintenant. (Ajoute) Taylor Doose.

 NATE : (Se souvenant) Ah, “Taylor Doose” … je me souviens de lui.

RORY : C’est sur qu’il est mémorable. (Ajoute) Bien que je ne me souviens absolument pas avoir lu quoique ce soit sur Stars Hollow.

NATE : Il n'a jamais été publié. Il a été retiré à la dernière minute… parce que, je suppose qu’il y avait des choses plus importantes…(ajoute)… j’ai reçu beaucoup de lettres de Mr. Doose me demandant pourquoi l’articule n’a jamais été publié.

RORY : Oh, je suis sûr qu'il n'était pas heureux de cela.

NATE : (Pensant) Si je me souviens bien, il a tenu à lire l'article non publié … donc je lui ai donné … je lui ai envoyé une copie … et ensuite je n'ai jamais reçu des nouvelles de lui de nouveau.

RORY : Hein. Pourquoi ça ? Taylor ne renonce jamais.

NATE : (Soupirant, satisfait) je peux l'avoir comparé à deux ou trois dictateurs historiques dans l'article. Je ne me souviens pas des détails … mais je crois que ça a pu avoir quelques incidences sur l’arrêt de notre correspondance après ça.

RORY : (Riant) C'est hilarant.

NATE : Et oui … (se lève) Stars Hollow, hein ? (Rory hoche la tête) Hum…

Nate descend les escaliers et s’éloigne du bâtiment sous le regard de Rory Elle se lève aussi, marche, monte les escaliers et entre travailler.  



Chez Luke, mardi au milieu de la matinée

Lorelai est placée à une table près la porte et observe comment Zach semble être gauche ce jour là. Juste quand la caméra arrive, Zach laisse accidentellement tomber les casseroles avec grand bruit.

LUKE : (Regardant par-dessus le comptoir) Qu’est ce qui… ?

ZACH : (Levant les mains comme il commence à s'agenouiller) Désolé ! Désolé ! C’est …

LUKE : (S’approche avec un pot de café, rejoint Lorelai et examine à Zach) Qu'est-ce que tu fais aujourd’hui ?

ZACH : (Hoche sa tête alors qu’il ramasse les morceaux cassés de la plaque) : les beaux parents !

LORELAI : (Se tournant vers Luke) Ah … les coupables!

LUKE : C'est la troisième plaque qu’il casse aujourd'hui.

LORELAI : Hmm.

LUKE : Café ?

LORELAI : (Souriant alors qu’elle tire quelque chose du sac de courses sur la table) Oui s’il te plait… et je voudrais que tu me remplisses ceci. (Elle révèle la plus grande chope de café jamais faite. Fondamentalement un énorme bol avec une poignée).

LUKE : (La voyant) Qu'est-ce que c'est que ça?

LORELAI : Une tasse à café.

LUKE : Pour Goliath.

LORELAI : (Hochant la tête) je ne crois pas qu'il ait bu du café. (Ajoute) Tu sais… tu m’as dis que je n’ai le droit qu’à deux tasses de café décaféiné par jour ? (Luke la regarde, non impressionné) Bien, je suis sortie et je me suis achetée une nouvelle tasse à café. Et c'est la seule qu'ils avaient dans le stock … donc je me sens spéciale.

LUKE : (Pointant la tasse ridicule) Cette chose vaut au moins quatre tasses… ce qui fait huit tasses par jour, Lorelai.

LORELAI : je ne me plains pas. (Pointant le doigt sur la tasse). Café s’il te plait.

LUKE : As-tu lavé cette chose ?

LORELAI : Quoi ?

LUKE : (Regarde le sac en plastique à côté d’elle) Il me semble que tu viens juste de l’acheter.

LORELAI : Et ?

LUKE : je ne vais pas verser n'importe quoi là … (se retourne à Zach) Zach … (saisit l'énorme chope et la lui donne) tu peux la laver et y mettre du café ?

ZACH : Bien sûr. (Zach disparaît)

LORELAI : (Pris d'étourdissement, elle sourit en grimaçant à Luke) Merci. (Mais un grand bruit d'une autre "chose" céramique frappant le plancher fait Lorelai être envoyé un peu dans son siège. Elle se retourne vers Zach) Non !

ZACH : Désolé !

LUKE : (Soupire d’un air détaché et regardant à la fenêtre, il réprime un rire) Quel dommage.

LORELAI : (Haletant à Luke) Tu l’as fait exprès!

LUKE : (Saisit une nouvelle chope de la table à côté d'eux, verse un peu de café et le place devant elle) Non, je ne l'ai pas fait exprès. (Il part vite).

La scène se termine sur le visage de Lorelai faisant la moue, en regardant la tasse devant elle.



AU  HARTFORD COURANT – MARDI MATIN – QUELQUES MINUTES PLUS TARD

Rory est à son bureau, en train de relire quelques éditions quand son téléphone sonne.

RORY : (Décrochant rapidement) c'est Rory.

C'est Lorelai (à ce qui semble être la section féministe d'un magasine).

LORELAI : Hé, quelle couleur me rendrait plus enceinte ? Bleu ou orange ?

RORY : (Plongeant dans la discussion, tout en continuant à taper) Ça dépend de quelle teinte de couleurs tu parles.

LORELAI : (observant un pull avec un soupire) je suppose que ce c'est ta façon de me demander les couleurs... bleu foncé et l'autre (regarde de plus près) orange brûlé.

RORY : (Hochant la tête) l'orange te fera sans aucun doute sembler plus enceinte, donc je crois que tu devrais prendre le bleu.

LORELAI : Oh (regarde le chandail bleu et le remet sur le cintre et ramasse l'orange) c’est l’orange.

RORY : (arrêtant de taper) Hein ? (Lorelai ouvre sa bouche pour répondre, mais Rory la coupe) Peu importe, j'ai presque oublié un instant que je parlais avec Lorelai Gilmore.

LORELAI : (Protestant) Nah uh uh! C'est Danes maintenant. (commençant a se promener dans le magasin)

RORY : (D'un air coupable) Désolé, sa prendra du temps pour m'habituer. (Corrige) Lorelai Danes.

LORELAI : Tu es sur que tu ne peux pas passer ce soir ?

RORY : (Feuillette certains papiers à côté de son ordinateur) J'aimerais vraiment… je crois que je vais passer.

LORELAI : (Soupire) Viens … peux-tu imaginer nous quatre en train de se regarder fixement pendant deux ou trois heures ? Ça va être un désastre.

RORY : Maintenant! Maintenant … ce ne sera pas mal. (Cède) si vous avez besoin de moi pour faire une apparition, je passerai peut être. Mais ce ne sera pas pour le dîner … j'ai vraiment du travail à faire.

LORELAI : … Bien parfait je ne serai pas furieuse si tu ne viens pas du tout …

RORY : Bon. (Pause) Maman ? Tu veux quelque chose d’autres ?

LORELAI : (Soupire de nouveau) Nan … je regrette juste que tu ne fasses pas les achats avec moi.

RORY : (Se sentant coupable de nouveau) ce week-end, à coup sûr. Je te promets.

LORELAI : Bon. (Change le thème) Donc comment va le travail ?

RORY : (Avec un regard de contentement) Ça se passe vraiment vraiment bien.

LORELAI : (Intriguée) Hou la, deux « vraiment » - c'est une première. (Rory sourit, pendant qu’elle continue à se concentrer sur son travail) Tu sais ce que je crois que c'est ?

RORY : Quoi ?

LORELAI : Depuis que tu as commencé de travailler à cet abri … (Rory arrête ce qu'elle fait pour attendre ce que sa mère va dire) il semble que tu ais adopté une nouvelle attitude à l'égard de la vie.

RORY : Je pense.

LORELAI : (Ajoute) Juste ne t'épuise pas … ok ?

RORY : Je ne vais pas m’épuiser. J'aime vraiment … tu sais ? Le fait d’aider… c'est … (se débat pour le décrire) … je ne sais même pas … ça me fait juste estimer que … (renonce) je ne peux pas même penser à un mot pour le décrire.

LORELAI : (Souriant) Je crois que je sais ce que tu veux dire.

RORY : (Soupirant et retournant en arrière pour faire face à son ordinateur) De toute façon, je dois finir cet article avant le déjeuner.

LORELAI : (Se trouve involontairement de la section bébé – elle lève les yeux à tous les vêtements pour bébé et aux sourires) Hum. Pas mal … je te parlerai plus tard.

RORY : Au revoir …

La scène se termine alors que Lorelai raccroche et respire profondément – regardant autour d’elle.

La scène s’ouvre sur Rory raccrochant le téléphone et voyant Ken passer.

RORY : Hé Ken !

KEN: (s’arrête brusquement à sa cabine) Ouais ?

RORY : (Se lève de son siège et marche vers lui) : tu sais où les articles non publiés sont ? Est cela auquel je n'ai pas d'accès ?

KEN: (Explique) Seul Rob a l'accès à ce tour ici … mais les tirages sont classés près des imprimantes. Nous avons tous accès. Pourquoi ?

RORY : (À contrecoeur) Oh, je cherchais juste un article qui n'a jamais paru. C'est … parfait je le vérifierai plus tard.

KEN: (Hochant la tête, se souvient ensuite de demander) Oh hé... Toi et Nate sa semble se calme ses jours ci.

RORY : (Surpris par la question) Ah oui ?

KEN: Il ne t’a pas demandé de déjeuner avec lui hier ?

RORY : Ouais …

KEN : (Explique) Cela est un très bon signe, ça marche entre vous deux.

RORY : (Cède et saisit l'occasion pour expliquer sa stupéfaction) Tu as raison… C'est vraiment un changement. Ce que je veux dire, il est vraiment distant avec moi avant New York... Mais, alors hier, c'est le jour et la nuit, il était complètement différent.

KEN: C'est Nate… (ajoute) Il n'est pas différent, Ror … Il est le même … (pointant son doigt sur elle) tu as juste réussi à changer d'avis à propos de lui … et peut-être  lui as-tu donné chance d'être lui-même. (Avec un sourire satisfait) Tu vois ce qui arrive quand tu donnes une deuxième chance aux gens ?

RORY : (Soupirant) Bien… parfait je me suis trompée complètement sur cet homme.

KEN : (Change le thème de nouveau) Hé, je vais aux imprimantes cet après-midi … donne-moi les détails de cet article que tu cherches …

RORY : (Subitement réticente de nouveau parce qu'elle ne veut pas qu'il sache) Oh non, non… c'est parfait.

KEN : (Hochant la tête) Sérieusement … (marche à son bureau et saisit un collant et un stylo – et les lui donnent) cela peut être dans le même bâtiment … mais tu ne connais pas encore le système de classement … je le trouverais beaucoup plus vite …

RORY : (Soupirant et gribouillant des choses en bas sur la note – le donne alors à Ken) Voilà.

KEN : (Jette un coup d'œil rapide à l'écriture et la regarde) Bien. (Il s'éloigne)



LE DINER DE LUKE – MARDI APRÈS-MIDI

Alors que le rush du déjeuner est terminé, Luke nettoie le comptoir, Zach nettoie les tables et Caesar balaie. Le téléphone sonne.

LUKE : (Décrochant rapidement) Luke. (Pause) Hé Lane … ouais ouais … Zach encore ici. (Pause) … bien sur attend … (examine  Zach) Hé, c'est Lane… elle veut te parler.

ZACH : (Laissant le chiffon sur une des tables et nettoyant ses mains sur le tablier avant de prendre le téléphone de Luke.) Hé bébé …

L'audio se fane comme Luke marche autour de la table et finit la tâche de Zach. Nous voyons Zach dans le dos encore au téléphone.

LUKE : Hé Caesar … je vais y aller après le nettoyage … tu fera l'ouverture demain … s'il y a quelque chose … tu m’appelles …

CAESAR : Okay patron … et ne t’inquiète pas.

LUKE : je ne m’inquiète pas … je sais que tu peux t’occuper du diner.

CAESAR : (Arrêtant de balayer) non, je parle du dîner de ce soir … tout sera parfait.

LUKE : (Protestant) je ne suis pas stressé.

CAESAR : (Balayant de nouveau) : C’est toujours le même drame quand tu dois parler avec les beaux-parents. (Zach revient).

ZACH : (Comme il commence à marcher autour du comptoir) Dites-moi quelque chose … (Il cogne son genou contre le bord du comptoir) Argh!!!!! Merde!

LUKE : (Le regarde, fronçant les sourcils) Qu'est-ce qu'il t’arrive aujourd'hui ?

ZACH : (Comme il boite en allant à une des tables) Je t’ai dit Luke … les parents par alliance! La mère de Lane est cool et tout … et j'admets, elle a été super … mais elle est (soutient ses mains et gesticule) … elle m’étouffe !

CAESAR : (Intrigué, il arrête de balayer de nouveau) Qu’est-ce que tu veux dire ?

ZACH : Elle nous a dit le week-end dernier qu'elle a choisi toutes les écoles pour mes gosses…  elle a même choisi un collège! “L'université de Régent” ça vous dit quelque chose ?

LUKE : (Le repousse) je suis sûr ce n'est pas si mal … (il retourne à son travail) …

ZACH : (S’appuyant contre la table) Sérieusement les mecs, dites-moi … avez-vous vu ou avez entendu de magnifiques histoires sur les beaux parents? La réponse est "non" … c'est la même connerie … ils te donnent des coups de tête tout le temps … (Luke continue à travailler, mais fait clairement attention aux commentaires de Zach) …

CAESAR : (Hoche la tête) Jamais une bonne histoire (Retourne au balayage).

La scène se fane sur le visage de Luke.



HARTFORD COURANT – MARDI SOIR

Rory (prête à partir après une journée de travail) est dans la salle de repos rinçant une tasse, quand Nate (prêt à partir aussi) entre.

NATE : (Il ouvre le réfrigérateur) Tu t’en vas ?

RORY : (le regardant comme elle place la chope rincée sur le côté) Ouais. (Nate saisit une bouteille ouverte de frappuccino et ferme la porte).

Ken entre aussi avec quelques chemises dans sa main.

KEN : (Voit son ami et collègue) Hey.

NATE : (Se souvient) Oh hé Ken … quel est le nom de ton nouveau stagiaire ?

KEN: Ben?

NATE : Ouais … Ben … tu sais s'il est occupé ? J'ai besoin d'aide avec un truc cette semaine.

KEN : Je crois qu'il est occupé avec le nettoyage de quelques images pour le morceau de Sanctuaire d'Éléphant … (pense) ou c’était le morceau de la NASA ? (Rory porte son sac de messager autour de son épaule).

NATE : (Soupire) C'est parfait …

KEN: (Considère) le fait d’en parler … je me demande s'il est possible d'envoyer un éléphant dans l'espace … (Rory et Nate le regardent comme s'il parlait une langue ancienne indéchiffrable)

NATE : Ne parle pas à Karl Pilkington de moi Ken. La chose qui est sur, tu parlerais de chimpanzés dans des combinaisons spatiales et de distributeurs à la banane. (Regarde vers Rory qui glousse - et est amusé qu'elle ait compris la référence) Bonne nuit. (Il quitte la pièce).

KEN : (Se tournant vers Rory, prend la pochette du dessus et la lui tend) l'article que tu voulais.

RORY : (Avec reconnaissance) Oh,… (le prend dans sa main) Merci, Kenny!

KEN : De rien … (marchant vers le porche) maintenant, sors d’ici.

Rory, souriant … saisit alors son porte-monnaie et sort.



CRAPSHACK – MARDI SOIR

La scène apparaît en fondu, Lorelai devant la porte d'entrée a l'arrivée des Gilmore.

LORELAI : (Ouvre la porte plus large et les accueille) Bonjour.

RICHARD : (Faisant un geste pour faire entrer Emily) Bonjour, Lorelai. J'espère que nous ne sommes pas trop en retard. La circulation était terrible.

EMILY : (Comme elle enlève son manteau, avec l'aide de Richard) c'était terrible.

LORELAI : (Fermant la porte et étendant ses mains) Aucun souci.

RICHARD : (Révèle une bouteille et la donne à Lorelai) Comme l'alcool est hors de question, nous avons cru que tu aimerais un bon cidre.

LORELAI : (Admire la bouteille) Oh, merci.

RICHARD : (donnant le manteau d'Emily à Lorelai et enlève le sien. Il sent quelque chose dans l'air) Quelque chose sent divinement bon.

LORELAI : (Prend le manteau de son père et le place sur le cintre) Luke m'a chassé de la cuisine … vous n'auriez rien à manger si ce n'était pas le cas.

EMILY : (Regarde sa fille) Tu dois renoncer à ta manière maladive de manger, Lorelai. Alors que le bébé arrive, tu dois te débattre pour recevoir le poids de … (Lorelai roule ses yeux)

RICHARD : Allons, ne parlons pas de telles choses … (Avance d’un pas en avant vers la salle à manger) Bien, où est Luke ? (Richard avance vers l'ouverture du côté).

On voit Luke émergeant de la cuisine, en essuyant ses mains sur un chiffon. (Pour les buts visuels, il porte un jean, un solide arrière boutonne la chemise et aucun chapeau).

LUKE : je suis juste ici … …

RICHARD : (Tourne le coin et le voit, étend ensuite son bras) Ah, vous êtes là Luke. (Ils se serrent la main).

LUKE : (Hochant la tête) Hé, Richard. (Voit Emily derrière lui et fait un signe de tête de nouveau) Emily.

EMILY : (Hochant la tête en arrière) Luke.

Un silence maladroit commence alors que Lorelai et Luke se regardent l'un l'autre – Richard et Emily se tiennent tranquilles et visitent la salle de séjour.

RICHARD : (Brisant le silence) j'aime ce que vous avez fait avec cette pièce.

EMILY : (Ajoute) Oui, c'est très … (pense au mot) douillet.

LORELAI : Merci. (Regarde Luke de nouveau pour le soutien) Umm …vous voulez boire quelque chose ? On a… euh…

RICHARD : (La coupant et pointant sur la bouteille dans la main de Lorelai) Pourquoi ne pas ouvrir ça ?

LORELAI : (Regardant la bouteille aussi) Oh, bien sur.

LUKE : (Entend un bip) Oh, c'est moi …je dois aller voir ça (s'excuse et marche en arrière vers la cuisine).

RICHARD : (Va vers Lorelai et prend la bouteille) Laisse-moi faire. Les verres sont ? (Emily va au canapé).

LORELAI : Ouais les verres sont dans là (pointant la cuisine) demande à Luke de te montrer …

Richard suit Luke dans la cuisine. Lorelai avance plus près du canapé … suit alors Emily en prenant un siège (dans une chaise à côté du canapé).

LORELAI : Alors … (regarde la cheminée, alors derrière Emily) il fait bon.

EMILY : (Avec un signe de tête) Oui, en effet. (Alors après avoir regardé vers la cuisine pour s'assurer que personne ne l’entend) tu lui as parlé ?

LORELAI : (La regardant) Parler à qui ? De quoi?

EMILY : (Doucement) Luke … de ce dont nous avons parlé.

LORELAI : (Soupirant) Oui, je le lui ai parlé … mais je ne pense pas que ce soit un bon soir pour en parler.

EMILY : que veux-tu dire ? Nous devons en parler. Tu m'as demandé d'inclure Luke dans cette discussion … et c'est ce que j'ai l'intention de faire.

LORELAI : (Acquiesçant) Oui, je t’ai vraiment demandé de l'inclure … et je suis heureuse que tu veuille le faire… mais pas ce soir, d’accord maman ? (Emily n'est pas exaltée. Lorelai se lève) Allons rejoindre les hommes.

Lorelai avance à la cuisine. Emily suit.



CUISINE DE LORELAI

Lorelai se tourne et voit Richard verser du liquide dans le quatrième verre …

LORELAI : Hey. (Voit son père avec une bouteille de whisky, en se versant une quantité modérée) Ah, je vois que tu avez trouvé la bonne bouteille.

Luke sort un plateau du four.

RICHARD : (Donnant les verres à Lorelai et Emily) : Allez-y. (Se tournant vers Luke). Luke ? Du cidre ? (Tenant dans la main un autre verre à son beau-fils.)

LUKE : Merci, Richard.

RICHARD : (Lève son propre verre) Buvons à la famille et à cette magnifique soirée (Regardant ce qu’il y a de préparer sur le comptoir). Ce que je suis sur, c’est que c’est de la nourriture délicieuse !

LORELAI : (Lève son verre plus haut, l’amène ensuite à sa bouche) Santé (Emily reste tranquille).

RICHARD : (Après avoir bu une petite gorgée, il se tourne vers Luke) Tout sent bon, Luke.

LORELAI : Ouais, on meurt de faim.

LUKE : (Place son verre sur le comptoir et ferme ses mains) En fait tout est … prêt si vous voulez commencer le dîner maintenant ? (Lorelai sourit et hoche la tête comme un petit enfant).  

RICHARD : (Ne voie aucune opposition de rester) Alors allons-y.

La scène coupe et reprend quelques minutes plus tard… Chacun est placé à la table.

RICHARD : (Plein de compliments) c'est sans aucun doute la soupe de courgette la plus délicieuse que je n’ai jamais goûté. N'est-ce pas, Emily ?

EMILY : (Lève les yeux de son assiette) : Hmm ? Oui … oui … c'est délicieux Luke.

RICHARD : (Souriant, il lève son verre) Mes compliments au chef.

LUKE : (Hochant la tête alors que Lorelai regarde son mari avec un air d’adoration) : Merci.

RICHARD : (Regardant Lorelai) Donc j'entends dire que vous êtes prêts à peindre la chambre du bébé?

LORELAI : Ouais …

EMILY : (Se souvient) Oh, j'ai oublié… j'ai les renseignements des peintres dans mon porte-monnaie. Je te le laisserai en partant. (Luke reste attentif)

LORELAI : (Soupirant) Maman, je te l’ai dit… Luke et moi allons le faire nous-mêmes.

EMILY : je les laisserais ici, au cas où.

LORELAI : (Ajoute) je regrette vraiment de ne pas avoir acheté le marron.

EMILY : (Hoche sa tête) Lorelai, je te l’ai déjà dit … vous n'avez pas besoin de marron. Les couleurs que vous avez maintenant sont parfaites. (Luke est observateur, mais reste tranquille).

RICHARD : (Interrompt) De toute façon, je ne peux pas me souvenir de la dernière fois que j'ai peint un mur. Toute cette conversation me donne envie de saisir une brosse et d’aller en ville.

EMILY : (Repoussant d’un geste ce discours) Non Richard … si tu veux peindre, peu importe ce que ce sera, mais nous le ferons faire par un professionnel.

RICHARD : Ce n'est pas le sujet, Emily …

EMILY : (Le coupant) le sujet est … si tu veux changer la couleur d'une pièce dans la maison … tu me le dis et j'appellerai des professionnels.

RICHARD : (Soupirant, plaisante ensuite avec un gloussement cordial) un jour, je vais te surprendre en peignant le hall d'entré dans une couleur mauve des plus affreuse...

EMILY : (Protestant) Tu ne ferais pas une telle chose. (Richard sourit)

Pause.

Emily remarque comment Luke est tranquille. Elle prend une autre cuillère pleine de soupe dans sa bouche … tamponne alors la serviette autour de ses lèvres.

EMILY : Donc Luke … (il lève les yeux) Lorelai a dit en passant qu'elle vous a parlé de nos plans ? (Lorelai – même Richard – semblent choqués).

LUKE : Des plans ?

EMILY : Oui, des fonds en fidéicommis Richard et moi voudrions …

LORELAI : (Interrompant, d’un air détaché) : Maman, nous en parlerons plus tard.

RICHARD : (D'accord) Oui, j'approuve Lorelai …

EMILY : (Explique à Richard) Mais nous allons devoir le discuter finalement. Pourquoi pas ce soir – alors que nous sommes tous ensemble ?

RICHARD : (Protestant poliment) Emily … …

LUKE : (Le prend comme son signal pour parler – il pose sa serviette sur le côté) Oui, Lorelai l'a mentionné. Et nous avons besoin d'en parler un peu plus.

EMILY : Qu'est-ce qu’il y a à dire de plus ?  (Ajoute) Luke, nous voulons juste savoir ce que vous pensez de cette affaire. Richard et moi tenons à le faire pour notre petit-enfant. (Richard soupire comme Lorelai porte une expression trouble sur son visage)

LUKE : Oui, c'est bien ce que vous voulez faire pour notre enfant, Emily … mais c'est quelque chose dont Lorelai et moi avons besoin de discuter aussi. (Luke est clairement mal à l’aise).

LORELAI : (suppliant subtilement) Maman … oui … attendons d’en avoir parlé …

EMILY : (Ignore sa fille et continue à s’adresser Luke) Mais … qu'est-ce qu’il y a à dire de plus? (Ajoute légèrement avec condescendance) Nous essayons juste de protéger son avenir.

LUKE : (Incapable de se contenir – il soupire) C'est super que vous protégez l'avenir de mon enfant … parce que clairement, je suis incapable de le faire.

RICHARD : (Interrompt) Luke … je suis sûr qu’Emily n'a pas voulu dire ça. N’est pas Emily ? (Emily prend une seconde de trop pour répondre) Emily ?

EMILY : Évidemment que non. Mais cela ne fait pas mal de couvrir toutes les bases.

LUKE : (Clairement à son point d'ébullition – il se fend) Est-ce comme cela que ça va être ?

Richard et Lorelai se regardent.

EMILY : (Ne voyant pas Luke sur le point de craquer – elle fronce les sourcils) que voulez-vous dire ?

LUKE : Allez-vous décider tout de tout ? Parler de ce qui est le meilleur pour notre enfant à venir ? Choisir quelles couleurs vous croyez que nous devrions peindre (montrant Lorelai et lui-même) pour la chambre de notre enfant ? Vous voulez l'élever aussi ? Dites-nous où l’envoyer à l'école ? Quelle université ? Choisissez un prétendant pendant que vous y êtes ?!

EMILY : (Protestant) De quoi parlez-vous ?

LORELAI : (touche légèrement l'avant-bras de son mari) Luke.

LUKE : (Ajoute) Je ne vais pas envoyer mon enfant au Régent!

Chacun regarde subitement Luke dans la confusion. Luke se rend compte que peut-être il est allé un peu trop loin.

LUKE : (Maintenant maladroit, il regarde la boisson de Richard et se calme) Umm … voulez-vous la glace ?

LORELAI : (Voit que Luke marche vers la porte arrière) Luke, il y a la glace (faisant des gestes vers le réfrigérateur sur sa gauche) …

Luke saisit sa veste verte du haut du comptoir et sort.

EMILY : (Encore remué, elle regarde Lorelai) Où va-t-il ?

LORELAI : (Se lève) Son vieux réfrigérateur est dans le garage. (Regardant ses parents, mal à l’aise) Je vais aller le voir …

Richard fait un signe de tête … regarde alors Emily.

EMILY : (Dès que Lorelai sort, se tourne vers Richard) Peux-tu croire …

RICHARD : (À l'improviste) Ce que je ne peux pas croire c'est que tu en ai parler au dîner.

Emily est surprise par Richard...



COUPURE - GARAGE

Avec ses bras croisés sur sa poitrine pour se protéger du froid, Lorelai entre dans le garage. Elle entre et ferme la porte derrière elle. Luke prend un sac de glace et le met sur la table à côté du vieux réfrigérateur.

LORELAI : (Prudemment en souriant) Il fait froid.

LUKE : (La regardant et voit qu'elle ne porte pas pull. Il enlève sa veste militaire verte) Ouais, qu’est ce que tu fais dehors? (Il place alors la veste sur ses épaules).

LORELAI : (Penche sa tête avec une expression inquiète sur son visage) j'étais inquiète à propos de toi…

LUKE : (Soupirant et s’appuyant contre le réfrigérateur) je vais bien… (Regardant en bas vers ses mains) je suis désolé d’avoir parlé à Emily comme ça.

LORELAI : (Doucement) je ne peux pas dire qu'elle ne l'a pas mérité …

LUKE : (La regardant) Mais...

LORELAI : Elle a choisi le pire moment …

LUKE : (Tendu) Mais ...

LORELAI : (Soupirant) Je ne veux pas que nous luttions contre eux. Je comprends où tu voulais en venir Luke …

LUKE : (La défiant) Vraiment ?

LORELAI : (Tendue) Oui.

LUKE : Alors tu sais comment je me sens dans cette affaire "de fonds en fidéicommis". (Soupirant) Rory et (regardant le ventre de Lorelai et le touche doucement – soupire alors) … ils peuvent être des bébés de Fonds en fidéicommis …, mais j'ai encore un enfant à penser. (Lorelai réalise subitement ce qu'il veut dire) … je veux m'occuper de mes enfants … je veux pouvoir prévoir pour eux … je peux ne pas être riche comme tes parents … mais je le ferais bien.

LORELAI : Tu es (ajoute), nous sommes ensemble … et nous pouvons prévoir pour nos enfants.

LUKE : Je ne peux pas écouter (faisant des gestes vers la maison) sa narration sur ce qu’on doit faire. Et je ne peux pas croire (montrant Lorelai) que tu lui permets d’aller aussi loin.

LORELAI : (Soupirant et fermant la veste) : Je sais.

LUKE : (Avec curiosité) Qu'est-ce qu’on fait ?

LORELAI : (explique doucement) j'essaie de ne pas répéter mes fautes. (Luke soulève sa tête et incite Lorelai à continuer) la première fois que je leur en ai voulu de leur choix dans la vie de mon enfant, je suis partie et ne me suis pas retournée. J'étais la raison pour laquelle Rory n'avait pas de rapport avec ses grands-parents si longtemps. Je ne le veux pas pour notre bébé. (Luke fait un signe de tête subtilement) Et j’étais tellement furieuse… surtout contre ma mère… voyant comme ils étaient avec Rory que sa m'a fait me rendre compte que … (avec difficulté, elle continue) j'étais la seule personne dans ce chemin.

LUKE : (se pousse lentement du réfrigérateur et se rapproche de Lore. Glisse sa main sur la veste et la tire plus près. Il soupire, prend un moment pour penser et continue ensuite doucement) j'irai m'excuser.



CUISINE DE LA MAISON DE LORE – MÊME TEMPS …

RICHARD : (se lève et croise ses bras sur sa poitrine, s’appuyant sur le comptoir) : Tout ce que je dis Emily c'est que nous ne devrions pas les étouffer.

EMILY : (se levant  aussi, elle soupire) je n'ai pas voulu dire ça.

RICHARD : Nous ne pouvons pas leur dire comment élever leur enfant Emily.

EMILY : (Protestant) Je ne faisais pas une telle chose!

RICHARD : (Est en désaccord), Mais pour un observateur, c'est de ce que ça avait l'air. (Soupirant, il marche ensuite jusqu’à sa femme) Emily, ma chère … je sais que tu veux faire bien … mais nous ne pouvons pas nous mêler de ça. La première fois que nous nous en sommes mêlés, Lorelai a quitté la maison avec son bébé. (En regrettant) Nous avons manqué de tact pour tant de choses… et je ne veux pas que nous répétions les mêmes erreurs. Et je sais très bien, que tu ne le fera plus. (Emily se rend compte que Richard est correct). La raison pour laquelle j'ai voulu m'asseoir avec Luke et discuter  …  est qu’il y a beaucoup de choses à considérer. Comprends-tu ce que j'essaie de dire, Emily ?

EMILY : (Soupirant et cédant) Peut-être je n’aurais pas du être si énergique.

RICHARD : (Gloussant un peu) Oui, effectivement. (Continue alors sévèrement) Maintenant, permets à Lorelai d'avoir ce marron … d’accord ? (Emily fait un signe de tête et regarde loin, Richard sourit) merci. (Il donne un baiser à sa femme sur le front).

Lorelai et Luke entrent dans la cuisine à ce même moment.

LUKE : (Met la glace sur le comptoir et fait ensuite un pas vers Emily) Ecoutez, Emily … (hoche la tête mais continue avec prudence) je m'excuse de la façon dont j'ai réagi. C'était …

EMILY : (Surprise et contente – répond vigoureusement) je m'excuse aussi. J’aurais du écouté mon mari … et Lorelai. (Regarde sa fille) je t’obtiendrais la peinture, demain matin à la première heure.

Lorelai sourit.

RICHARD: Nous nous mettrons d'accord tout les quatres pour trouvé une dates dans les mois qui viennent, pour parler des aspect plus sérieux du futur. (Luke acquiesce)

Chacun soupire à l'unisson.

LORELAI : (brisant le silence) Dieu, je suis toujours affamée !

Luke entre en action de nouveau pour servir le deuxième plat…

Chacun entend quelqu'un ouvrir la porte d'entrée.

RORY : (Pas dans le cadre) c'est moi!

LORELAI : (Parle en haut de la cuisine) Nous sommes ici … rejoins-nous …

Rory entre dans la cuisine pour trouver tout le monde debout.

RORY : (donne à Richard et Emily deux étreintes rapides) : Ça sent vraiment bon. Mais je suis juste venue pour le dessert … (Se retourne) continuez, je ne vais pas vous déranger.

LUKE : (à Rory) Il y en a assez pour tout le monde, tu es sur ?

RORY : (Ouvre le réfrigérateur et saisit une bouteille d'eau) j'aimerais en emmener un peu à la maison avec moi …

LUKE : (Hochant la tête) : Pas de soucis.

EMILY : (Inquiète) Rory, es-tu sûr que tu ne veux pas t’asseoir avec nous ?

LORELAI : (Anxieusement, elle sourit alors qu’elle tire le haut de sa chaise) Nous avons des Tagliatelles avec des Moules au Safran. (Ajoute) Et de la crème caramel pour le dessert.

RORY : Yum! Mais je suis sûr, continuez …

Chacun reprend son repas à la table et Rory prend un biscuit du bocal sur le comptoir. Luke sert à chacun le plat principal …

Nous entendons faiblement chacun complimentant le repas …

La scène coupe sur Rory alors qu’elle se rend dans la salle à manger. Le fameux refrain de la chanson de Sam phillips « Lala » commence. Elle écoute le bavardage dans la cuisine alors qu’elle prend la pochette (de son collègue du Courant) de son sac et se laisse tomber sur le canapé. Rory ouvre alors la chemise et se plonge dans la lecture du dossier. Quelques lignes en bas, elle glousse et tire ses pieds sous elle, tout en continuant à lire. LA chanson continue alors que la scène se termine.

 

Version Originale : Audirox

Version Traduite : Stephe

Relecture : Marion

Ecrit par Marion 
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chrismaz66, Hier à 10:23

J'ai voté pour tous mais il est vrai que les scores ne montent pas, où sont les gens? Un petit click de rien du tout pliz ^^Bon dimanche pluvieux ^^

Locksley, Hier à 10:29

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Supersympa, Hier à 17:11

Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien.

Supersympa, Hier à 17:14

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